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| | Les elfes ( Tel'Quessir ) | |
| | Auteur | Message |
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Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:30 | |
| Voici à la suite des informations importantes pour tout bon RP elfe. Ce qui suit sera votre Bible. Bien que très fournie, cette description restera toutefois incomplète. Libre à vous de venir l'améliorer par la suite. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:31 | |
| La Communion
Tous les elfes possèdent la capacité innée de faire partager leurs expériences et leurs sentiments aux autres elfes qu’ils aiment ou auxquels ils font confiance. Ce partage, nommé communion, ne peut être initié que par un elfe pleinement consentant. Il ne fonctionne pas avec les demi-elfes, ni lorsqu'un des ses participants éprouve la plus petite appréhension. Ce dernier cas inclut les elfes sous l'influence de sorts de charme, parce qu'ils sont angoissés au fond d'eux-mêmes. Même si on leur commande de ne pas l'être.
Les elfes qui souhaitent communier (quatre au maximum) doivent être totalement relaxé, et se trouver dans un endroit paisible, de préférence dans la nature, où ils ne seront dérangés par rien ni personne.
Les participants doivent être totalement détendus, et ne penser qu'aux autres elfes avec lesquels ils vont partager ce lien très intime. C'est pourquoi la communion n'est pas un bon moyen de transmettre des messages en cas d'urgence. Tous les elfes doivent se libérer de leurs préjugés et de leurs idées préconçues à l'égard des autres, ce qui peut prendre un certain temps. De fait, il est fréquent qu'une communion requière deux semaines de préparation, voir d'avantage.
Une fois sont suffisamment sereins et coupés des rigueurs du monde environnant, ils se touchent légèrement les mains. Ils ouvrent et mêlent volontairement leur esprit à ceux des autres ; si l’un d’eux éprouve ne serai-ce que la plus petites réserve, le lien échoue. Durant la communion, les elfes explorent toutes les facettes de la personnalité de chacun des participants – leurs amours, leurs haines, leurs craintes et leurs espoirs.
Pendant qu’ils sont en transe, les communiants sont totalement vulnérables à tout ce qui pourrait arriver à leur corps, car ils ne sont pas en état de se défendre contre les attaques physiques. Mentalement, ils sont encore plus vulnérables (effectuant leur jets de sauvegarde à -4 contre la plupart des attaques mentales, puisque leurs esprits sont totalement ouvert et réceptifs).
On notera que la communion offre une certaine protection contre toutes les formes d’espionnage, mental ou physique ; cette défense revêt la forme d’une barrière invisible qui entoure les participants. On suppose que ceux-ci sont tellement captivés les uns par les autres qu’ils projettent un bouclier mental qui empêche la détection. Bien sûr, cela ne leur donne aucune protection contre quelqu’un qui connaît le lieu et l’endroit de leur réunion.
La communion ne permet pas seulement aux elfes de découvrir les facettes les plus secrètes de leurs semblables, mais aussi de se familiariser avec leurs habitudes, leurs styles de combats et leur mode de pensée. Le lendemain de la communion les elfes liés peuvent combattre en parfaite harmonie, chacun frappant à l’endroit exact où l’autre vient de laisser une ouverture (s’ils luttent ensemble contre un ennemi commun, ils gagnent un bonus au touché et à la C.A) durant le jour suivant seulement. Pour utiliser ce bonus, chaque elfe doit combattre en compagnie d’au moins un de ses partenaires de communion.
On ne peut effectuer qu’une communion par semaine. Ceux qui recourent à cette pratique plus souvent, avec les mêmes partenaires, finissent par partager leur essence avec ceux-ci, et gommer toutes les différences existant entre eux. De plus, la communion est un acte épuisant, même s’il possède un côté revigorant. Un lien si profond pèse lourdement sur la psyché de ceux qui le tissent, trop lourdement pour être répété trop souvent ou à la légère. Il ne fonctionne vraiment bien que lorsque les participants ont quelque chose à apprendre les uns des autres. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:32 | |
| La vision elfique Les elfes ont les yeux extrêmement perçants, moins que ceux des oiseaux de proie, mais bien d’avantage que ceux des humains. De plus, ils perçoivent le spectre infrarouge, ce qui leur permet de se déplacer sans problèmes dans les endroits obscurs. Cette vision a une portée de 20 mètres, à cette distance les elfes continuent à voir les détails et les couleurs.
Naturellement, la vision elfique n’est utilisable que dans l’obscurité totale. Si une lumière plus intense que celle des étoiles, de la lune ou d’une torche se trouve à moins de 30 mètres de l’elfe, sa vision nocturne ne fonctionne pas du tout. Bien que sa portée ne soit que de 20 mètres, elle peut être affectée par une lumière vive située plus loin.
Bien sûr, les yeux des elfes doivent d’abord s’ajuster au changement éventuel de la lumière. Ils ne peuvent pas utiliser leur vision elfique plus rapidement qu’un humain ne peut voir en plein jour après avoir passé un certain laps de temps dans le noir. De même, si les yeux sont exposés à une lumière brillante pendant qu’ils utilisent leur infravision, ils subissent un malus de -2 à toutes leurs actions durant 1D4 rounds. Le temps que leur vision s’adapte au changement.
NB: - Les elfes aquatiques ne possèdent pas d’infravision à proprement parler. Toutefois, ils peuvent repérer et distinguer leurs ennemis à travers des eaux sombres ou agitées, grâce à une sorte d’infravision adaptée à leur environnement sous marin. Ils ne perçoivent ni le froid, ni la chaleur, mais plutôt le mouvement des courants aquatiques. - L’infravision des drows est si intense que leurs yeux dégagent de la chaleur ; quelqu’un qui regarde un drow par le biais de l’infravision voit deux yeux brûlant au-dessus d’un torse brillant d’une lueur normale. | |
| | | Laranlors (le vieux)
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| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:32 | |
| La manifestation
Les elfes étant sensiblement plus petits que les humains, on pourrait à tort les prendre pour des adolescents. C’est rarement le cas, mais lorsque cela se produit, les elfes recourent généralement à leur capacité de manifestation.
Lorsqu’ils le souhaitent les elfes peuvent faire preuve d’une présence imposante. Soudain, ils semblent plus grands, plus puissants que leur taille et leur constitution ne le laisseraient supposer. Ils utilisent cette capacité à des fins utiles contre les humains impressionnables ; cela leur permet de tenir les naïfs à distance et parfois d’attirer sur eux l’attention nécessaire.
La capacité de manifestation est un pur produit du lien des elfes avec la nature, et consiste simplement à mettre en évidence le lien en question. Naturellement, la manifestation ne fonctionne que sur le plan matériel ; et seulement au cœur d’un environnement naturel ou modelé par les elfes. (Bien que dans ce dernier cas, les elfes ne souhaitent généralement pas faire connaître leur présence.) Enfin, elle ne fonctionne que sur le monde natal d’un elfe, ou de celui sur lequel il vit depuis au moins 50 cycles, auquel cas il a eu le temps de s’habituer aux rythmes naturels de sa nouvelle planète.
Si un elfe de Toril voyageait jusqu’à Oerth, il ne pourrait plus se manifester pendant un demi-siècle. Au bout de ce laps de temps, Oerth serait devenue son foyer. Pour se manifester de nouveau sur Toril, il devrait prendre le temps de se réhabituer à cette planète après son retour.
Tout elfe éloigné de son monde natal pendant 50 ans, où qu’il aille ensuite, perd sa capacité de manifestation sur celui-ci, tant qu’il ne s’est pas réaccorder à sa nature. Il lui faudra 5 ans pour y parvenir, sauf s’il s’est ajusté entre-temps à une autre planète. Dans ce cas, il devra repasser par un ajustement de 50 ans, car sa planète natale lui est devenue étrangère.
La manifestation n’a pas vraiment de traduction en termes de jeu (Il est préconisé de donner un bonus aux jets de réaction de l’elfe qui l’utilise, ou un malus à ses ennemis. Mais ceci est laissé à la discrétion du M.D). Ceci peut-être utile lorsqu’il essaie de distraire un groupe de d’orques d’un camarade blessé, ou d’impressionner un simple bûcheron. Les autres elfes sont immunisés aux effets de la manifestation mais ils peuvent admirer le moment choisi si celui-ci est particulièrement à-propos. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:33 | |
| La rêverie
Une autre différence entre les elfes et les autres races des mondes sur lesquels ils habitent, c’est que les elfes ne dorment pas au sens propre du terme, bien qu’ils puissent le faire s’ils le désirent. Au lieu de cela, ils se reposent grâce à un procédé connu sous le nom de rêverie, qui est à la fois semblable et très différent du sommeil normal. Lorsque les elfes se laissent aller à la rêverie, ils revivent leurs souvenirs passés, plaisants ou douloureux, comme s’ils y étaient. Comme les humains durant leurs rêves, ils n’exercent aucun contrôle sur le choix des souvenirs qui vont s’imposer à eux une fois plongés dans leur rêverie. Il arrive parfois que les elfes rêvent réellement, mais c’est assez rare et ne se produit que lorsqu’ils dorment pour de bon.
Les véritables rêves elfiques, pour peu qu’il y en ait, sont parfois prophétiques. Que cela indique une réelle capacité prophétique, ou que les rêves leur soient envoyés par les dieux reste à définir. Tous les rêves elfiques ne sont pas prémonitoires ; la plupart ressemblent fort à ceux des humains qui ne le sont pas du tout, mais empreints d’un fort symbolisme, et très révélateurs de la personnalité de celui qui les fait.
D’une certaine façon, la rêverie explique le désir des elfes de mener une existence aussi heureuse que possible : qui voudrait, nuit après nuit, revivre des souvenir déplaisant ? Personne sans doute, bien que quelques nobles elfes choisissent de porter le poids de la peine et de la souffrance des autres en revivant leurs souvenirs à leur place par l’intermédiaire de la rêverie. Ces elfes consentent à ce sacrifice pour le bien de leur peuple, assumant le fardeau qu’ils ne veulent pas voir supporter par d’autres elfes plus innocents. Ils se chargent de la tâche déplaisante qui consiste à attirer sur eux les souffrances de leur peuple.
Lorsqu’ils entrent en rêverie, les elfes ne ferment généralement pas les yeux, à moins qu’il n’y ait une vive lumière. Ils se relaxent entièrement, muscle par muscle, jusqu’à être absolument calmes. Leurs visages adoptent une expression hébétée, distante, comme s’ils contemplaient une autre contrée ou une autre époque.
Durant ce laps de temps, ils sont conscients de ce qui se passe autour d’eux, mais ne peuvent pas plus y réagir qu’un humain durant son sommeil. Ce n’'est qu’au prix d’un grand effort de volonté qu’un elfe peut s’arracher à sa rêverie, et il en sort généralement confus, tout comme un humain qui se réveille à contrecœur.
Bien que la rêverie permette aux elfes de se reposer, elle est surtout un extraordinaire outil de leur mémoire, qui les aide à conserver un sens aigu de leur propre identité. Etant donnée leur longévité, ils doivent périodiquement se rappeler des évènements qu’ils ont vécus au cours des siècles précédents, qui ont contribué à faire d’eux se qu’ils sont.
Le fait que les elfes s’abandonnent à la rêverie, au lieu de dormir normalement, peut expliquer leur résistance naturelle au de sommeil : celui-ci étant étranger à leur nature, ils peuvent aisément en repousser les effets. Mais la rêverie est parente du sommeil, et les elfes ne souffrent donc d’aucun effet pervers lorsqu’ils sont quand même victimes d’un sort de ce type.
La combinaison de la rêverie et de la manifestation explique également la quasi-immunité des elfes aux enchantements de type charme. La rêverie leur donne une forte conscience de leur identité ; ils vivent en profonde harmonie avec leurs besoins et leurs désirs, et ne se laissent donc pas facilement détourner de leurs objectifs. Ils n’autorisent personne d’autre qu’eux-mêmes à décider de leur comportement.
Leur capacité innée de manifestation les rend très conscients des tentatives de manipulation éventuellement exercées sur eux par des moyens surnaturels. Comme ils sont capables d’impressionner les autres, ils se rendent plus facilement compte qu’on essaie de leur faire la même chose, et peuvent résister plus efficacement que les autres races. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:34 | |
| Résistance au froid et à la chaleur
Les elfes sont étroitement liés au monde qui les entoure et à ses cycles météorologiques. Ils sont donc moins affectés par les températures extrêmes que la plupart des autres races. Le soleil brûlant du désert et le froid glacial des étendues arctiques leur posent des problèmes, mais beaucoup moins qu’aux humains.
Les elfes peuvent supporter des températures s’élevant jusqu’à 40°C sans subir la moindre gêne. De la même façon, ils n’ont pas besoin de se couvrir d’avantage que d’habitude tant que le thermomètre ne descend pas en dessous de 0°C. Dans les températures négatives, ils subissent les mêmes désagréments que tout le monde. Au-dessus de 40°C, ils ont aussi chaud que n’importe qui, mais ne semble pas en souffrir. Ils ne perdent pas l’eau de leur corps en transpirant, et n’ont donc pas besoin d’alléger leur tenue.
On suppose que c’est la raison pour laquelle les elfes ont la peau pâle et ne bronzent pratiquement pas. Leur résistance aux éléments les empêche de subir la plupart des dommages cutanés fréquents chez les autres races. Seuls les elfes qui sont constamment exposés aux éléments peuvent en ressentir légèrement les effets ; et même ainsi, ils sont loin de bronzer autant que les humains ou les nains.
L’immunité elfique aux variations de température ne s’étend pas au feu, à la neige ou à toute autre phénomène météorologique approchant. Par exemple, un elfe ne pourrait pas plonger ses mains dans le feu sans se brûler, ni marcher sous une pluie glaciale sans en subir les conséquences. De la même façon, les elfes ne sont pas immunisés aux sorts de feu, de glace, de vent, etc. Leur résistance ne joue qu’à l’égard des variations de température naturelles. Un cône de froid ou une boule de feu causera les mêmes dégâts à un elfe qu’à quiconque d’autre. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:34 | |
| La résistance aux maladies
En dépit de leur apparence fragile et de leur frêle constitution, les elfes présentent une remarquable résistance aux maladies ordinaires. Bien que celle-ci ne soit pas comparable à l’immunité totale des paladins, elle leur permet de n’être que très rarement affecté par la maladie (il est difficile de la traduire en terme de jeu ; mais on parle d’une résistance de 50% aux personnages elfes [Cf MD]). D’un autre côté, il existe des maladies purement elfiques (qui sont heureusement très rares) auxquelles les autres races sont immunisées : certains désordres nerveux ; quelques formes de varioles et autres infections également virulentes. Les elfes, bien qu’ils n’aient pas forcément honte de leurs malades, tentent de les dissimuler au reste du monde. Ils ne veulent pas que les autres races se mettent en tête d’utiliser ces virus comme une arme contre eux.
A moins qu’une maladie ne s’avère fatale, ses effets finissent par s’estomper au fil du temps, car les elfes possèdent une bonne capacité de régénération. Leur cicatrices (mais pas leur blessures) guérissent plus rapidement que celles des autres races, et finissent par disparaître presque totalement. Seul un examen approfondi ou un éclairage très vif permettrait de les déceler.
Cette capacité ne s’applique qu’aux cicatrices ; les elfes ne récupèrent pas leur point de vie plus rapidement que les autres PJ. Elle ne permet pas non plus de faire repousser des membres ou des organes. Bien que certaines personnes affirment que se sont les elfes qui ont élaboré les sorts de magie permettant de le faire. Mais les elfes mènent des recherches sur la réalisation de membres artificiels, destinés à remplacer ceux éventuellement perdus par les leurs. De plus, leurs artisans cherchent actuellement un moyen de remplacer les organes sensitifs, comme les yeux et les oreilles, ainsi que le cœur, l’estomac et autres organes internes. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:35 | |
| La fertilité
Il est de notoriété publique que les elfes peuvent se reproduire avec des êtres d’autres races, la plupart du temps avec des humains. Les elfes femelles se sentent parfois attirées par des hommes durant un certain laps de temps, et les femmes ne peuvent résister au charme des elfes mâles. Les enfants qui naissent de ces unions sont généralement élevés dans la société de leur mère : les elfes mâles ne veulent pas d’humains sur leurs terres, et la plupart des elfes femelles refusent de passer leur grossesse en dehors des royaumes elfiques. Plus encore d’abandonner leur enfant aux humains.
Bien que les elfes puissent se mésallier avec des membres d’autres races de telle unions ne produisent généralement pas de fruits. Quelque chose dans la nature même de ces êtres rend la conception d’un métis très improbable. Seules une puissante magie ou une coïncidence surprenante réussissent parfois à rendre ces mésalliances fertiles.
Les différences physiques misent à part, les elfes ne trouve pas les membres des autres races très attirants. Les nains ont des barbes, les petites-gens de grands pieds et d’énormes bedaines. Les elfes peuvent réussir à s’entendre avec eux, mais ne chercheront pas à développer des liens autres que de pure camaraderie.
C’est pourquoi, même s’il se peut que les elfes soient fertiles vis-à-vis des autres races, ils choisissent généralement de ne pas l’être. Il existe beaucoup de demi-elfe, mais la plupart d’entre eux sont d’ascendance humaine. Les légendes mentionnent un ou deux demi-elfes / demi-nain, mais rien au sujet de leur apparence ou des circonstances de leur conception. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:36 | |
| Le lien elfique
Dans de très rares occasions, un elfe forme un lien mystique indissoluble avec un autre être, elfe, humain, nain ou autre. Certain expriment ce lien en faisant des cadeaux à l’objet de leur amour, afin de lui démontrer leur sentiments. D’autres se contentent de le tisser tranquillement, sans aucun signe extérieur. Mais quelle que soit la manière dont ils se forment, l’elfe et celui ou celle qu’il a choisi peuvent ressentir leur émotions mutuelles, ils éprouvent les même joies et les même peines que l’autre, et aussi les même triomphes et les même colères. S’ils se trouvent séparés et que l’un d’eux vient à mourir, l’autre ressent son décès à travers la rupture du lien. Ceci est une version bien plus forte de la capacité de communion que possèdent tous les elfes, car un lien établi dure toute une vie et ne peut être brisé à la légère.
Un elfe ainsi lié devient complètement altruiste envers la personne qu’il a choisie. Il consacre son existence au bonheur de l’autre, allant parfois même jusqu’à sacrifier sa propre vie pour cela. Lorsque le lien est brisé, soit par la trahison, soit par la mort de l’autre, l’elfe subit un choc considérable, et peut même mourir de chagrin.
Etant donné qu’ils ne peuvent établir une telle union qu’une fois (ou deux, dans de très rares cas) durant toute leur vie, les elfes prennent d’infinies précaution lorsqu’ils choisissent la personne à laquelle ils vont s’attacher. Beaucoup d’entre eux ne se lient d’ailleurs jamais faute de trouver un partenaire approprié.
Peu d’elfes accordent, jamais ce don aux humains, car leur vie est si courte que se serait du gaspillage. Pourtant, certains d’entre eux consentent parfois ce sacrifice pour l’amour d’un humain très spécial à leurs yeux. L’existence de nombreux demi-elfe en est la preuve, même si tous ne sont pas issus de pareilles unions. Un tel lien prend généralement fin très rapidement aux yeux d’un elfe, mais l’amour qu’il en a retiré l’accompagne durant le reste de ses jours.
Ce lien s’applique, dans une moindre mesure, à la terre elle-même. Un elfe emprisonné, tenu à l’écart de la nature ou de ses semblables durant un trop long moment peut mourir de chagrin et de solitude. Même s’il est retenu prisonnier à proximité de la nature ou avec d’autre elfes, il peut perdre espoir et provoquer sa propre mort (sans forcément se causer de blessures physiques). Toutefois, il ne s’y résoudra que dans le pire des cas, s’il ne reste vraiment aucun espoir.
Cette capacité à préférer la mort à la vie déroute généralement les ravisseurs et bourreaux, qui ne peuvent maintenir longtemps leur emprise sur un elfe si celui-ci choisit d’adopter cette méthode d’«évasion ». | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:36 | |
| La nourriture, la musique et autres formes d'art
Les nourritures elfiques
Les Elfes peuvent consommer les mêmes aliments que les Humains, mais leurs préférences vont davantage vers les mets raffinés et les vins délicats. Ils n'aprécient guère les aliments lourds, comme les plats baignant dans d'épaisses sauces, les viandes grasses et le pain noir ; ce type d'aliment n'est guère adapté à leur mode de vie ; et d'ailleurs, a-t-on jamais vu un Elfe obèse ?
Du point de vue humain, la nourriture elfique n'est pas assez copieuse, car servie en quantités trop petites, et pas assez riche pour leurs appétits démesurés. De plus, nombre d'Humains n'ont pas le palais assez fin pour apprécier la subtilité des mets elfiques ; heureusement, on compte également bien des Humains qui les rattrapent, et apprécient comme les Elfes les plats délicats. D'ailleurs, les plus grands maîtres-queux des Royaumes ont bien souvent appris une partie de leur savoir chez les Elfes.
Les Elfes n'ont pas pour habitude de stocker abusivement, et ils prélèvent à la nature ce dont ils ont besoin, rien de plus. Ils ne chassent pas pour le plaisir (sauf peut-être les Orques…), et sont totalement contre le fait d'élever des animaux dans le but de les tuer ensuite. Ils mangent moins de viande que les Humains, et ne chassent que quand il y a un surplus de population animale sur leur territoire ; ils sont toujours soucieux de ne pas perturber l'équilibre de la nature.
Les Elfes consomment de nombreux produits de la forêt. Ils apprécient tout particulièrement les fruits et noix diverses, et savent mélanger avec bonheur les goûts et saveurs pour créer des mets dignes des dieux. Au niveau des boissons, les Elfes consomment principalement l'eau des torrents et des sources, mais ils ont aussi un grand savoir faire dans le domaine des boissons raffinées, alcoolisées ou non. De nombreuses communautés elfiques cultivent la vigne, et savent en tirer des vins délicats et parfumés, dont la finesse est remarquable. Ils apprécient encore davantage l'hydromel, boisson à base de miel fermenté qui s'accorde particulièrement bien avec les mets elfiques.
La cervoise et la bière sont également appréciées des Elfes, à condition qu'elles soient bien brassées à leur goût (qui n'est pas forcément celui des Humains) ; car les Humains ont parfois tendance à faire des cervoises, et surtout des bières, trop amères et trop grossières en saveur pour le goût des Elfes. De leur côté, de nombreux Humains trouvent les bières et cervoises elfiques trop légères ou trop douces. Les goûts et les avis sont toutefois très variables, et il arrive que des Elfes apprécient les bières et cervoises typiquement humaines, et que certains Humains vouent une véritable passion à celles des Elfes.
Mais ce qui symbolise le plus les boissons elfiques, c'est le mythique vin aux fées. Cette boisson est un nectar très ancien, fabriqué à partir de jus de fleurs, de miel, et d'autres ingrédients soigneusement tenus secrets. Le vin aux fées est consommé en abondance lors des nombreuses fêtes elfiques, amenant des comportements très libres pendant les jours, voire les semaines, qui suivent. Toutefois, les Elfes peuvent surmonter les effets du vin aux fées en cas de danger soudain ; c'est d'ailleurs une "spécificité" elfique de ne pas se laisser aller aux effets de l'alcool quand le besoin s'en fait sentir.
Notamment, un extrait du récit de Carreigh Macumail lorsqu'il s'était rendu sur l'Éternelle-Rencontre est édifiant à ce sujet. Il y relate une fête très arrosée en compagnie d'Elfes Argentés, dont le Seigneur Lysanthir Ahmaquissar, fête qui s'était prolongée jusqu'à l'aube. Pensant que son hôte serait dans un triste état le lendemain, il se proposait de l'aider. Mais ce dernier, loin de se laisser aller, avait au contraire fait appel à des prêtres pour requinquer ses hommes et lui-même ; car ils étaient de garde au palais de Leuthilspar ce jour même, et Lysanthir tenait absolument à ce que lui et ses hommes soient en pleine possession de leurs moyens. Mais ce qui est valable pour les Elfes ne l'est pas pour les autres races qui consomment du vin aux fées. Car il produit sur eux des effets bien plus puissants que chez les Elfes. S'ils en absorbent de trop grosses quantités, ils risquent une perte d'identité de plusieurs mois, ce qui explique les histoires de certains Humains qui ne parviennent pas à comprendre pourquoi plusieurs mois se sont écoulés depuis leur dernier souvenir, datant d'une fête elfique. Pour cette raison, les Elfes ne permettent généralement pas aux non-Elfes de consommer du vin aux fées lors de leurs fêtes.
Le vin aux fées ne se conserve pas bien, et les Elfes n'en emportent donc pas en voyage.
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Par excès on pense que les elfes sont végétariens et qu'ils ne se nourrissent que de "lembas", un pain fait à base de farine de blé bénie par les prêtres d'Angharradh. Il reste cependant vrai que le lembas forme une part importante de leur alimentation, accompagnant presque tous leurs repas.
L'art culinaire elfique regroupe bien d'autres composantes, passés maîtres dans la maîtrise de leur terrain forestier, ils ont appris à savoir en tirer toute les ressources nécessaires pour subsister. Ainsi la consommation de baies, de fruits rouges et de feuilles de Lys, de nénuphar ou de jasmin parfumant et enrichissant la diversité de leurs plats, est courante.
Les repas les plus courants sont essentiellement constitués de fruits, selon les saisons l'ornement des assiettes change pour correspondre en ton et en goût avec le nouveau cycle saisonnier entamé. Il est donc rare de voir pendant la saison de la Nuit (l'hiver), des plats composés de fruits jaunes tels que certaines variétés de pommes, ou encore d'abricots et de mangue. Les cerises en revanche y sont particulièrement bien vues, le rouge étant une couleur se confondant au noir et au bleu de la nuit dominante de cette saison.
Parfois les buffets offrent de la viande mais celle-ci doit être chassée avec respect. L'elfe met un point d'honneur à respecter les créatures de son environnement qu'il considère comme enfant de la Nature d'Angharradh. Si il ne veut pas tomber sous les coups de ses druides, après chaque animal abattu, il lave son acte en une prière à la Reine d'Arvandor, la conjurant de le pardonner d'avoir ôté la vie d'une de Ses créatures et la remerciant pour les bienfaits et la pérennité qu'elle lui octroi en nourrissant son peuple et ses enfants.
Généralement, les pièces de cerf, de daim et de biches sont arrosées de vin rouge, accentuant le côté destructeur par lequel l'elfe s'est nourrit.
Les elfes sauvages ne se résignent pas à de telles pensées, suivant leur instinct selon une loi naturelle, la loi du plus fort : Ce que tu veux tu le prends et beaucoup reviennent de chasses à mains nues blessés, pour avoir combattu des animaux sauvages, ayant ainsi montrés leur valeur et leur mérite pour déguster la chaire d'autrui.
Musique elfique
Comme nous l'avons vu plus haut, de nombreux bardes apprennent l'elfique, car les poèmes et chansons elfiques sont parmis les plus magnifiques qui existent. Il est bien rare qu'un Elfe ne joue pas d'au moins un instrument, et fréquemment, il le maîtrise suffisamment pour envoûter son entourage.
Ceux qui ont eu la chance d'entendre la musique elfique ne peuvent plus jamais l'oublier. De nombreux apprentis musiciens d'autres races viennent prendre l'enseignement des Elfes, afin de développer leur art ; il est même fréquent que des musiciens déjà confirmés passent quelque temps chez les Elfes afin de se perfectionner, et de voir de nouveaux horizons musicaux. Les Elfes, qui sont d'un naturel curieux, ne rechignent d'ailleurs pas à écouter la musique de leurs visiteurs, d'autant plus s'ils viennent de loin. On peut être les maîtres d'un art sans pour autant se refermer sur son talent ; la maîtrise passe par la connaissance.
Il n'est pas rare que les Elfes et les Demi-Elfes choisissent de devenir bardes, car leurs talents naturels pour la musique, la poésie et la danse, ainsi que leur volonté de communiquer des émotions, les destinent bien souvent à embrasser cette carrière.
Les Arts en général
L'art a dans la société elfique une place privilégiée, signe de raffinement, de spiritualité et d'une maîtrise technique hors du commun, c'est une activité plus qu'encouragée. Pour les elfes ayant vécus en société (dans la plus grande majorité des cas donc) on compte une instruction artistique spécifique. L'étude de la langue permettant une meilleur compréhension de la poésie et des chants contant souvent l'histoire de ce peuple et de ses dirigeants, mais encore la maîtrise d'instruments à cordes comme la harpe, le luth et la mandoline elfique qui requièrent tout deux une dextérité mettant à mal les autres races non douées de ce talent de grâce et d'agilité qui est le leur.
La musique s'instaure souvent dans un contexte religieux quand ce n'est pas pour décrire de fabuleuses histoires d'amour ou de haine où les peuples s'entre déchirent. En effet lors des cérémonies de passage de saison ou bien lorsqu'il s'agit de célébrer une victoire militaire, les harpistes et les chœurs ne manquent pas à l'appel pour tisser un voile de louanges adressées à la Seldarine (le panthéon elfe).
La peinture décriée par certains érudits, particulièrement chez les elfes du soleil, pour vouloir canaliser l'image, la nature d'un moment ou d'un paysage, reste cependant développé dans le contexte historique où elle est (avec la décoration des lieux de cultes) très appréciée. Ces êtres de magie n'hésitent pas à lui procurer des enchantements par le biais de sortilèges afin de lui donner un aspect vivant, une forme altérée et insaisissable caractéristique de la peinture elfique. On pourrait croire sous le coup de l'illusion que l'image est vivante.
La danse est une activité ô combien pratiquée tant par les jeunes et moins jeunes nissi (femmes elfes) que par les nêri (hommes elfes) ayant choisis d'intégrer les cultes des déités de leur panthéon. Combinaison d'un éventail de techniques symboliques, s'alliant aux litanies et aux mélodies des orchestres festifs, les danses elfes forment un spectacle rarement apprécié par des yeux étrangers. Véritable balais terrestre et aérien, alliant symbiose de groupe et discontinuité des mouvements, la danse peut faire de son seul mystère, la réputation du peuple elfe.
La littérature a fait partie de ces arts dépréciés, ayant une forte tradition de retranscription du savoir, certains faits comme la chute de Myth Drannor, les portent à croire que le savoir doit être filtré et dispensé dans une mesure modérée. Or les écrits, souvent source de savoir et de retranscription des connaissances de ces enfants divins, peuvent eux aussi si leur langage est détourné, être une arme d'une violence mortelle surtout si elle est retournée contre ses créateurs :
Ainsi la moindre fable, pièce de théâtre ou encore et surtout le moindre conte légendaire sont rigoureusement étudiés par les érudits des hautes sphères du clergé de Labelas Enoreth avant d'être adressées aux yeux de l'ensemble de la société. Par le fait que beaucoup de bardes soient adeptes du Seigneur du temps, les restrictions imposées par le culte n'ont jamais été critiquées ni contestées. Mais du fait de ce contrôle imminent de chaque œuvre, la littérature "distractive " est restée peu commune laissant place à des manuels et des grimoires plus savants portés sur la magie ou la philosophie.
Il faut retenir que de tous ces arts les seuls retenus par les "elfes verts" (les elfes sauvages), sont la danse, le chant et la musique interprétés dans un contexte tribal, qui sans leur ôter leur nature gracieuse, les prive de ce que le reste des elfes perçoivent comme honorable. La peinture est une peinture du corps issue de desseins de l'esprit, formant des lignes entrelacées, des courbes sans fin, qui parcourent le corps et remontent souvent même jusqu'au visage pour raconter les traques les plus glorieuses, les batailles les plus sanglantes ou tout simplement pour marquer l'appartenance à un clan.
À noter également qu'en musique les percussions sont bien plus présentes que chez les autres races d'elfes au sein des communautés d'elfes sauvages. Le tambour résonnant de la fureur de son marteleur dans le noir, est bien une arme dissuasive qui a su semer le trouble dans le cœur de biens des aventuriers et autres colons en quête du bois des forêts du sud. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:37 | |
| La magie
Quelle race est- elle la plus à même à incarner un mage si ce n’est un elfe ? Certains disent que les elfes sont les plus grands mages des Royaumes. Ils ne se trompent guère car les elfes ont été les premiers avec les dragons à pratiquer l’Art profane. D’ailleurs ce sont eux qui l’ont enseignée aux humains. C'était à une époque lointaine, celle où il fallait combattre les dragons et les géants qui dominaient Faerun, cela avant l'avènement du royaume de Netheril. Et oui il est des faits historiques que certains humains devraient se rappeler…
La magie est l’essence même de l’elfe. Un elfe sans magie c’est comme un poisson retiré de son eau ou un érudit privé de livres. L’affinité que les elfes détiennent envers la magie aiderait à comprendre leur longévité et autres pouvoirs, mais il est des secrets que les elfes ne partagent pas…
La magie est considérée comme une ressource naturelle au même titre que l’eau ou la forêt. Comme toute force de la nature, elle doit être respectée et pratiquée dans la mesure. Un elfe qui se respecte se doit de préserver l’équilibre des forces naturelles et l’harmonie qui l’entoure. Et cela est d’autant plus vrai lors de l’utilisation de la magie car la Toile endommagée libère une magie sauvage aux pouvoirs incontrôlés et dévastateurs. Les elfes font partis des rares créatures à ressentir la Toile dans tout Faerun, dans ses eaux, ses sols, ses êtres et son ciel.
Les plus grands et les plus vieux elfes magiciens sont parfois initiés à un niveau de magie plus élevé qui est appelé la haute magie elfe. Celle-ci va bien au-delà des frontières d’un lancer de sorts ordinaires, s’appliquant immédiatement à de vastes zones ou à des centaines de personnes. La haute magie requiert des décennies d’étude et sa mise en œuvre demande des journées entières d’incantation et nécessite la mise en commun de l’énergie de dizaines ou même de participants elfes. Toutefois, elle est capable d’entraîner des effets fantastiques qui ne pourraient être détenus sans cette débauche de temps, de ressources et d’énergie personnelle. Les rituels permettant de guérir simultanément des centaines de personnes, de créer de multiples objets magiques en même temps, de reboiser des parties entières de forêts ou de détruire une cité entière en faisant appel aux forces concentrées de la nature en sont de parfaits exemples.
Le type de haut magie elfe le plus connu implique la création d’un mythal, une protection magique capable de défendre une ville toute entière, comme celui qui défend Everska la « maison fortifiée ». En effet des récits mentionnent la puissance de la magie elfique dans l'enceinte de la cité qui peut se manifester par l'aptitude de ses habitants à gravir des parois verticales d'une traite. Ces effets proviennent d'un mythal puissant dont les immenses pouvoirs et la qualité défensive de la haute magie elfe à son maximum sont rarement sollicités.
La haute magie elfe est incroyablement rare et n’est enseignée qu’à quelques elfes triés sur le volet, dont les capacités et le courage sont considérés à la hauteur. On dit que le fait même de réclamer cet enseignement suffit à stigmatiser l’inadéquation du demandeur et, à moins que les anciens ne se décident à transmettre leurs connaissances à un plus grand nombre de leurs comparses, il est possible que la pratique de la haute magie s’éteigne dès la génération prochaine. Etant donné son potentiel destructeur sur le monde et la Toile en cas de mauvaise utilisation, nombreux sont les mages conservateurs qui se féliciteraient de sa disparition complète…
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D'une certaine façon, l'Éternelle-Rencontre est l'incarnation physique de la magie elfique. Il y a bien longtemps, cette dernière accomplissait des miracles ; elle permettait de vaincre les ennemis, de créer de fabuleuses cités et même, s'il on en croit la rumeur, de fendre les continents en deux. Durant le dernier millénaire, toutefois, il semble que ses effets se soient affaiblis. Aujourd'hui, les magiciens elfes sont moins puissants que leurs confrères humains sur la majeure partie de Toril.
Mais tel n'est pas le cas dans le royaume de la Reine Amlaruil. La vieille magie y a survécue, et quelques magiciens triés sur le volet sont encore en mesure de l'utiliser (bien que le prix à payer pour cela soit très élevé). On les appelle les hauts-mages. De même, la plupart des anciens artefacts magiques se trouvent sur l'Éternelle-Rencontre, où les elfes les protègent en attendant le jour où ils retourneront sur Féerune, ou celui où leurs ennemis oseront s'attaquer à l'Île Verte. Tout ceci fait de l'Éternelle-Rencontre une véritable zone de stockage de trésors et de connaissances magiques.
De nombreuses personnes mal intentionnées ont tenté de s'approprier les secrets de l'île ; mais jusqu'à présent, aucune n'y est parvenue. Pourtant, certaines essayent encore. Les Sorciers Rouges de Thay, les drows, les maigrichons, les sahuagins, les abominables créatures des royaumes souterrains tels que les flagelleurs mentaux, les tyrannoeils, le Zhentarim et même quelques individus d'alignement bon ne cessent de harceler les elfes de l'Éternelle-Rencontre. La Reine Amlaruil et ses conseillers savent que ces tentatives n'auront jamais de fin, et que toute l'île doit rester vigilante pour être en mesure de les déjouer. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:38 | |
| Les tenues vestimentaires
Influencées par leur divinité tutélaire et leur rang dans la société, les tenues vestimentaires elfes montrent encore une fois un détachement unique.
La soie tirée d'animaux tels que les araignées, ou encore les vers à soie, autrement appelés bombyx du mûrier, est tissée à la main et traitée dans des conditions jalousement gardées par les brodeurs des royaumes.
Le cuir est un élément aussi fréquent pour certains rôdeurs et ensorceleurs qui se parent de tuniques souples se confondant avec le paysage. Tiré des dépouilles d'animaux sacrifiés par la chasse, le cuir est aussi un signe de distinction parfois mal vu au sein des sociétés les plus fondamentalistes et les plus naturalistes qui soient.
Le velours brodé, le lin et la mousseline (soie transparente et très aérienne) forment aussi les tissus composants l'habit elfe. Les tuniques sont souvent des soutanes faites de ces tissus de grâce, ressemblant fortement aux habits de prêtre. La robe est un habit tant masculin que féminin et le pantalon est un outil de baroudeur plus qu'un élément de la garde robe des nobliaux.
L'habit marquant le statut, selon les grades on voit plus ou moins de détails, les desseins allant en se complexifiant ou parfois en se purifiant pour paraître inexistant au fil de l'avancée dans la hiérarchie.
Lors des cérémonies religieuses, on dit que les Arani (rois) des elfes, ne se vêtissent que d'un linge de mousseline blanc et transparent, synonyme de pureté. L'artifice de la mode humaine n'est donc pas importé de la culture elfe, bien que la confection des vêtements de cette race puissent paraître plus que complexe. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:38 | |
| Les rituels
Les elfes possèdent une quantité innombrable de fêtes et de festivals destinés à égayer leurs longues années. Ils se créent de multiples occasions de célébrer la vie. Tellement en fait, que certaine races en ont conclu que les elfes passaient leur existence entière à festoyer. Ils se trompent, même si en comparaison de certaines espèces (les nains, par exemple..), les elfes consacrent effectivement une bonne partie de leur temps à s’amuser ensemble.
Même s’ils préfèrent les célébrations simples aux rituels compliqués, ils sont établi quelques cérémonies sérieuses et assez formelles, correspondant à des moments précis de leur existence. Généralement, les prêtres des dieux elfiques président ces cérémonies, afin d’y instiller le respect et la solennité requises.
Etant donné la longévité des elfes, chaque village et chaque cité possède ses propres cérémonies uniques. Mais celles-ci sont toutes basées sur la célébration de certains évènements de la vie elfique, et présentent donc des similitudes. Les évènements en question incluent la naissance, le passage à l’âge adulte, le mariage, le départ vers l’Arvanaith et le serment sur le sang.
Naissance
Les enfants elfes étant peu nombreux (beaucoup moins en tout cas que les enfants humains), leur naissance donne lieu à de grandes réjouissances. Tous les membres de la communauté délaissent momentanément leur travail pour aller célébrer cet évènement avec les heureux parents.
Au terme d’une grossesse de deux ans, les femmes elfes sont particulièrement contentes de fêter leur délivrance. Elle se joignent volontiers aux festivités données en l’honneur de leur bébé, lesquelles durent généralement plusieurs jours et se concluent par le baptême de l’enfant.
Baptême
Lors de la cérémonie de baptême, l’enfant reçoit un nom public et un nom privé, donné par ses parents et uniquement connu de ceux-ci et du prêtre procédant à la cérémonie. Pour un elfe révéler son nom secret constitue une preuve d’amour et de respect, même si le fait de le connaître ne confère à son interlocuteur aucun pouvoir sur lui.
Généralement, les membres de la famille et les amis proches des parents font des cadeaux et adressent leurs vœux au nouveau-né. De tel présents sont loin d’être anodins, et ont souvent des répercutions à long terme. Ainsi on raconte qu’un bébé reçut la capacité de communiquer avec les dragons ; il utilisa ce don pour le bien de tous en évitant une guerre entre son village et un nid de dragons verts qui reposaient non loin de là. Un autre nouveau né reçut le don de percevoir les mensonges.
Passage à l’âge adulte
Les rites célébrant le passage à l’âge adulte sont communs à de nombreuses cultures, et celle des elfes ne fait pas exception. Lorsqu’un jeune elfe atteint l’âge de 110 ans, il est enfin considéré comme un adulte, avec toutes les libertés et les responsabilités que cela implique. Il quitte généralement la maison des parents, car il est temps pour lui de se faire sa propre place dans le monde.
La famille d’un jeune adulte organise une cérémonie pour annoncer l’évènement de façon formelle. L’elfe concerné reçoit des cadeaux, de l’équipement pour partir à l’aventure, si tel est son désir. Les elfes plus âgés évoquent leurs propres souvenirs devant la famille, et souhaitent bonne chance à celui ou celle qui désire suivre leurs traces.
Si le jeune adulte n’est pas intéressé par la vie d’aventurier, il reçoit des outils correspondants Au métier qu’il a choisi, et une maison bien à lui. A partir de là, il suit son propre chemin dans la vie, travaillant avec les autres elfes à tisser une existence de joie et de bonheur.
Le Mariage
Le mariage est toujours l’occasion de grandes célébrations, car cette union symbolise la continuation de la race elfique. Ceux qui l’interrompent pour tuer le promis s’attirent l’inimité éternelle de l’ensemble de la communauté ; les elfes le pourchasseront, lui et ses descendants, jusqu’à extermination complète. Les elfes célèbrent encore moins de mariage que les autres races, et peu de choses sont plus dangereuses que de profaner ce rituel saint.
Certain mariages sont arrangés dans un but diplomatique ; mais le plus souvent, les elfes se marient par amour. Leur union durent jusqu’à la mort de l’un d’entre eux (au cours des 3 000 dernières années, on a entendu parler que d’un seul cas de divorce, entre deux Ar’Tel’Quessir ayant extrêmement mauvais caractères). Les elfes se remarient rarement après le décès de leur partenaire.
Les vœux sont plus que des vœux d’honneur, ils les lient aussi par le cœur et l’esprit. D’une certaine façon, les elfes qui se marient abandonnent peu à peu de leur individualité, si bien que seul les amoureux les plus passionnés choisissent de le faire, les autres préférant une union moins formelle.
La cérémonie du mariage elle-même est généralement conventionnelle (à moins que les promis ne souhaitent qu’il en soit autrement), et présidée par des prêtres elfiques d’Helani Celanil. Ces derniers ne jouent que le rôle de témoins, puisque se sont les partenaires eux-mêmes qui procèdent au rituel et échange des vœux.
Dans un véritable mariage d’amour elfique, les vœux lient les esprits mêmes des nouveaux conjoints, permettant à chacun d’eux d’accéder au moi intime de l’autre. Un dérivé de leur capacité de communion. Les elfes mariés ensembles deviennent pleinement conscients des besoins et des émotions de leur partenaire, et peuvent donc pleinement les anticiper et y répondre. Toutefois, ils ne connaissent pas les pensées exactes de l’autre.
Etant donné que les elfes ne cessent de revivre leur passé par l’intermédiaire de la rêverie, les circonstances qui les ont attirés l’un vers l’autre sont toujours fraîche dans leur esprit ; c’est pourquoi leur amour est généralement éternel. Seules la plus grande tragédie ou la pire trahison peuvent séparer un couple d’elfe. Dans le cas contraire, bien que ceux-ci puissent se disputer ou même se battre, ils continuent à s’aimer.
Mais un elfe peut se lasser de son partenaire, même s’ils sont liés spirituellement et sont devenus plus intimes que ce qu’aucun non elfe ne saurait l’imaginer. Dans ce cas, ils rallument l’étincelle de la passion et de l’amour par le biais de l’absence. Ils choisissent de vivre séparément pendant un certain laps de temps, ce qui leur permet de se retrouver un peu seul et de progresser en tant qu’individus. Lorsqu’ils se retrouvent, ils sont de nouveau débordants d’amour et d’affection.
Parfois aussi, ils se séparent uniquement pour le plaisir de se rendre le temps passé ensemble encore plus précieux. Après tout, il n’existe pas plus sûr moyen de se lasser d’une personne que de vivre à ses côtés pendant plusieurs siècles d’affilée. La solitude permet aux elfes de prendre un peu de recul par rapport à leur relation, et de vivre de nouvelles expériences, afin de les partager ensuite avec leur partenaire et de garder des rapports aussi passionnés et vivifiants qu’au premier jour.
Le serment sur le sang
Les elfes ne sont pas toujours pacifiques. Si eux-mêmes ou leurs amis ont été gravement injuriés ou blessés, ils peuvent faire la promesse solennelle de vendetta. Une cérémonie qui se célèbre à l’heure la plus sombre, juste avant l’aube. Lorsqu’ils prennent se terrible engagement, ils renoncent à toutes leurs autres activités pour exécuter leur vengeance. Leur semblables comprennent les implications de ce serment, et font tout leur possible pour les libérer de leurs autres occupations.
Les elfes ayant entrepris une telle quête traquent le coupable pour exercer leur vengeance, qu’il s’agisse d’obtenir un repentir sincère ou de mettre en œuvre des mesures plus radicales. En général, accepter de servir le poursuivant pendant quelque temps suffit à apaiser son courroux. Mais dans certain cas, seule la mort de l’offenseur peut satisfaire le serment prononcé.
Les jours saints
Chaque jour est un jour de célébration pour les elfes ; leur amour de la musique, de la poésie et des chansons pare toute leur existence d’un air de fête. Toutefois, ils commémorent certains jours d’une façon très traditionnelle. En dépit (ou peut-être à cause) des rituels qui les accompagnent, ces célébrations sont toujours attendues impatiemment par l’ensemble de la communauté.
Naturellement, les jours en questions possèdent tous une signification particulière, car ils correspondent à des évènements chers aux cœurs des elfes. Voici une liste non exhaustive des principales fêtes elfiques, chaque communauté possédant en sus ses propres célébrations, qui ne revêtent de sens que pour elle. Les jours saints sont présentés dans l’ordre chronologique.
Le nouvel An
Cette fête a lieu durant le solstice d’hiver, marquant la fin de la mort qu’à apporté l’automne. Les elfes pensent que la terre se purifie lorsqu’elle repose sous sa couverture de neige. Même dans les régions où le soleil ne se lève jamais et où les neiges sont éternelles, le solstice d’hiver est perçu comme le passage de l’ancienne année à la nouvelle.
Les elfes célèbrent le Nouvel An en méditant tranquillement sur l’année écoulée et celle à venir ; La coutume humaine qui consiste à entrer dans la nouvelle année en festoyant et en se saoulant leur semble absolument barbare. Une preuve de plus que cette race est incapable de comprendre l’écoulement du temps.
Le jour des fées
C’est un jour situé au début du printemps, pendant lequel les elfes font la fête avec leurs cousins, les pixies, les farfadets et autre lutins. Les elfes oublient trop souvent leur parenté avec ses autres races, et cette célébration leur permet à tous de se souvenir des liens qui les unissent. Ce jour-là, l’activité principale consiste à faire des farces aux autres et à s’amuser un maximum. Tous les participants font assaut de malice aux dépens de leurs voisins. Mais ces menus amusements ne s’enveniment jamais, chacun veillant à y mettre un terme avant d’avoir vraiment vexé ou blessé quelqu’un d’autre.
Le rite du Printemps
Même si les elfes considèrent l’hiver comme la première saison de l’année, l’équinoxe vernale (celle du printemps) constitue à leurs yeux l’apogée de la fertilité. Le printemps est la saison durant laquelle ils sont le plus préoccupés par l’amour et la musique. C’est pourquoi ils passent la semaine de l’équinoxe à danser et à chanter, sans se soucier de rien excepté de s’amuser. Toutes les décisions et actions importantes sont reportées jusqu’à la fin de la semaine. La plupart des couples profitent de cette période pour se marier, ou faire part aux autres de leur engagement.
Le Commencement
Cette fête célèbre la création de la race elfique et le souvenir du combat entre Corellon Larethian et Gruumsh le borgne. Ce jour saint, situé durant le solstice d’été, rappelle aux elfes la présence de leurs ennemis et représente une parfaite excuse pour partir à la chasse aux orques. La nuit du Commencement, ils s’entaillent avec des dagues d’obsidienne et laissent leur sang se répandre sur la terre, afin de simuler les circonstances qui rendirent leur naissance possible. Puis ils se fondent dans l’obscurité et vont tuer autant d’orques qu’ils peuvent en trouver avant le lever du jour.
Le rite de l’Automne
Le rite de l’Automne est à la mort ce que le rite de Printemps est à la vie. Situé durant l’équinoxe d’automne, c’est une célébration qui dure une semaine, et pendant laquelle les elfes méditent sur l’esprit de leurs ancêtres, le passage vers l’Arvanaith, et la proximité de la mort, même pour eux qui jouissent d’une longévité exceptionnelle.
Contrairement à certaine races, les elfes ne font pas semblant de se réjouir pour éviter d’affronter la mort, parce qu’ils pensent que celle-ci n’est qu’un passage vers une autre vie. Les tâches les plus importantes et les décisions les plus difficiles sont souvent achevées durant le rite de l’Automne.
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Les jours Saints du Panthéon Elfique
Les jours saints de la Seldarine sont exprimés ici en s'appuyant sur le calendrier des Vaux.
30 Martel: Jour saint de Kiaransalee (drow)
Jour du Solstice Brumal: Jour saint de Vhaeraun (drow) et de Shevarash (Seldarine)
19 Ches : Jour Saint de Rillifane Rallathil et Jour de la Danse des Vents tourbillonnants d' Aedrie Faenya (Seldarine) La Nuit de la chasseresse de Eilistraee (drow)
20 Kythorn: Nuit de la chasseresse de Eilistraee (drow)
Flammerige: Le mois de Cinnaeloscor ou de la paix de Corellon dédié à Solonor Thelandira, Corellon Larethian et Angharradh (Seldarine)
21 Eleint: Jour de la Danse des Vents tourbillonnants d' Aedrie Faenya (Seldarine), Jour de la Transformation de Rillifane Rallathil (Seldarine) et Nuit de la chasseresse de Eilistraee (drow)
30 Uktar: Fête de la lune de Sehanine (Seldarine)
20 Nuiteuse: Nuit de la chasseresse de Eilistraee (drow)
A chaque Premier quartier de lune: La Communion, dédiée à Corellon Larethian (Seldarine)
A chaque pleine lune: Action de grâce à Solonor Thelandira, fête de la lune de Sehanine et Erevan Ilesere, Le secret du Coeur de Hanali Celanil (Seldarine)
A chaque marée haute et chaque marée basse: Remerciement en l'honneur de Sashelas des Profondeurs (Seldarine)
A Chaque Lever de Soleil : Le marquage du temps en l'honneur de Labelas Enoreth (Seldarine) | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:40 | |
| Caractéristiques mentales des Tel’Quessir
Pour comprendre les elfes, il faut d’abord prendre conscience (la plupart des autres races n’y parviennent pas) du nombre d’années que ceux-ci doivent meubler. Leur longévité exceptionnelle les rend terriblement ambitieux, ou, paradoxalement, terriblement apathique.
Tout d’abord, les elfes sont patients. Ils disposent de plusieurs siècles pour accomplir ce dont ils ont envie, et se moquent de devoir attendre un peu. Après tout, ils ont mis au point de nombreuses manières de passer le temps. Ils considèrent l’impatience comme un vice très amusant des autres races. Toutefois en cas d’urgence, ils peuvent réagir plus rapidement et de façon plus appropriée que la plupart des autres races.
Les elfes sont généralement intelligents et retors, ayant disposé de tout le temps nécessaire pour affuter leurs compétences et leur esprit. Les jeux et leurs conversations recèlent d’infinies subtilités indéniables pour les autres espèces.
Les elfes adorent faire usage de paradoxe et d’humour, car c’est par le biais de ces deux qualités qu’ils parviennent à s’exprimer le plus pleinement. Elles leur permettent de communiquer et de se livrer à de véritables joutes verbales, chaque interlocuteur essayant de se montrer plus fin que l’autre. Bien que les elfes soient des êtres de nature joyeuse, ils peuvent parfois faire preuve d’un humour très noir.
Un elfe en colère est un adversaire très dangereux, mais moins toutefois qu’un elfe qui a fait vœu de vengeance. Comme nous l’avons déjà dit, la patience des elfes est inépuisable. Il peuvent laisser passer plusieurs années avant de frapper. Le temps que leur proie se laisse bercer par un faux sentiment de sécurité. Ou bien ils peuvent poursuivre celle-ci sans relâche pendant des années. Parfois, ils font semblant de la laisser s’échapper. Après quoi, ils prennent soin de lui apparaître à intervalles irrégulier. Une tactique qui leur permet d’entretenir la terreur dans son cœur.
Ainsi, toute personne ayant attiré sur elle le courroux des elfes est condamnée à mener une vie d’angoisse perpétuelle, et à devenir paranoïaque faute de savoir à quel moment frapperont ses poursuivants. C’est l’une des raisons pour lesquelles les elfes sont des ennemis si redoutables.
La mentalité des elfes
La longévité exceptionnelle dont ils jouissent donne aux elfes une perspective unique sur la vie que la plupart des autres races ne peuvent pas partager. Les elfes ne craignent pas de manquer de temps pour faire tout ce dont ils ont envie ; au lieu de cela, ils recherchent des choses susceptibles d’exciter leur curiosité et leur enthousiasme.
Cette longévité signifie également que les elfes développent un comportement et une personnalité qui leur sont tout à fait propres. Personne ne peut dire avec certitude de quelle façon un elfe va être affecté par l’écoulement des années. Généralement, les jeunes elfes sont joueurs et insouciants. En vieillissant, ils deviennent plus prudents, mais conservent la chaleur et la vitalité qui leur sont nécessaires pour pleinement apprécier leur existence.
Cependant, certains d’entre eux font preuve d’un comportement plus sérieux, pesant (malgré l’avis de leurs aînés) que la vie est trop courte pour être gaspillée à danser et à chanter. En vieillissant, ils deviennent obsédés par le besoin de découvrir la signification de toute chose, et de chercher les vérités fondamentales de l’existence. Quelques-uns finissent par réaliser qu’ils ont bien assez de temps devant eux pour se consacrer à la fois au plaisir et à la vérité. Mais la plupart poursuivent leur existence sans joie, s’associant exclusivement avec des sages ou des êtres plus âgés qu’eux-mêmes et se coupant de la vie réelle. Ils recherchent la vérité, mais perdent de vue la signification et le but de ce qu’ils chérissent par-dessus tout : leur propre vie.
La plupart des elfes, comme nous l’avons déjà dit, sont plus intéressés par le fait de profiter pleinement de la vie. Ils peuvent mettre plusieurs projets en route en l’espace d’une seule année : écrire des chansons, créer des œuvres d’art, apprendre l’escrime, etc… Mais ils n’hésitent pas à délaisser ces activités si quelque chose de plus intéressant s’offre à eux. Après tout, ils disposent de plusieurs siècles et n’ont pas besoin de s’inquiéter du temps qu’ils mettent pour mener une tâche à bien. Et ils s’en désintéressent avant de l’avoir accomplie, ils peuvent toujours raviver leur intérêt passé par l’intermédiaire de la rêverie.
Les elfes ne voient pas le besoin de se presser pour faire quoi que ce soit, sauf pour prêter main-forte à leurs amis de longévité moindre. Livré à eux-mêmes, ils prennent tout leur temps, c'est-à-dire beaucoup trop au goût des humains. Leur existence est suffisamment longue pour qu’ils n’éprouvent pas le besoin de se hâter. Mais ils sont loin d’être paresseux, et s’activent constamment, poursuivant un projet ou un autre. Et de toute façon, s’ils veulent passer une journée entière allongé dans l’herbe, à regarder passer les oiseaux ou à se relaxer, qui s’en soucie ?
Les elfes ne considèrent pas les acquisitions matérielles comme importantes, préférant cultiver la musique, l’art de la poésie, qui survivront aux années et aux possessions chéries des autres races. C’est pourquoi ils n’accumulent ni or ni trésors, excepté lorsque ceux-ci sont nécessaires pour acquérir une chose à laquelle ils attachent une réelle importance. Mais même si les plus beaux tableaux finiront par succomber aux effets du temps qui passe, et deviendront inutile et sans valeur.
D’un autre côté, les elfes adorent contempler des œuvres d’art ou de beaux travaux d’artisanat. Assez curieusement, ils font de très mauvais portraitistes. Peut-être parce qu’ils n’ont pas pris la peine d’apprendre les techniques humaines permettant de rendre à la fois l’apparence extérieure et la beauté intérieure. C’est pourquoi certains d’entre eux achètent parfois des chefs d’œuvre d’artistes humains, les ramènent chez eux et utilisent une technique secrète pour préserver du vieillissement. Ce qui prolonge de beaucoup leur existence.
Les elfes ont développé bien des méthodes magiques de préservation des œuvres d’art, mais ne souhaitent pas les partager avec les autres races. Ils jugent que celles-ci ne sont pas vraiment capable d’apprécier toutes les subtilités de l’art, et qu’elles gâcheraient ces techniques pour pas grand-chose. Toutes fois, ils acceptent que des membres d’autres espèces viennent chez eux admirer les œuvres qu’ils ont jugés bon de préserver des atteintes du temps.
Bien qu’ils n’accordent que peu d’importance aux possessions matérielles, les elfes ont un sens de la propriété assez développé concernant leurs objets préférés : armes magiques ou superbement ouvragées, sculptures chéries ou instruments favoris. Voler de tels objets est très mal considéré, si bien que la plupart des voleurs elfes vont exercer leurs talents dans les villes humaines ou au sein d’un groupe d’aventuriers. Ceux qui sont surpris en train de dérober les trésors des autres sont bannis de leur communauté pour un demi-siècle. Le temps qu’il apprenne la signification de la loyauté envers ses semblables.
Les elfes prêtent facilement les objets auxquels ils n’attachent pas une grande importance, que se soit à d’autres elfes ou à des amis non-elfes, à la seule condition de pouvoir les récupérer en cas de besoin. La plupart des elfes ont compris que les petites disputes sur des questions de propriété sont l’un des meilleurs moyens de perdre ses amis. Ils font donc de leur mieux pour partager les fruits de leur labeur avec les autres (et apprendre aux autres à partager avec le fruit de leur propre labeur).
La notion de valeur individuelle
Les elfes n’aiment pas les sociétés hiérarchisées. Rien n’est plus important à leurs yeux que les sentiments et les besoins individuels ; mais cela ne signifie pas qu’il laisse les besoins d’un individu prévaloir sur ceux du reste de la communauté. En fait, la société et les lois elfiques sont orientées vers le droit de chaque elfe de devenir aussi heureux que possible. Les elfes n’interfèrent pas dans la vie des uns des autres, à moins que leur inaction ne risque de causer du tort à l’un des leurs. Ils pensent que chacun est capable de résoudre ses propres problèmes. Et même lorsqu’ils éprouvent de la curiosité à l’égard du comportement d’un autre elfe, ils ne se permettent pas d’intervenir. Le libre arbitre est la chose la plus importante pour eux. Certains elfes sont assez égoïstes pour recevoir l’amour et la compréhension des leurs sans jamais rien leur redonner en retour ; mais un elfe typique vivant en communauté place généralement les besoins des siens avant les siens propres – puisque sans les autres, la vie n’aurait pas de sens.
Même si les elfes sont hautement individualistes, ils possèdent un fort sens du devoir vis-à-vis des leurs. De la même façon qu’un rôdeur humain, bien que solitaire par nature, se bat pour faire respecter les droits de son peuple, les elfes savent que ceux qui les entourent sont indispensables à leur équilibre. Ils prennent donc soin les uns des autres à titre collectif aussi bien qu’individuel.
Les émotions et logiques elfiques
Certain pensent que les elfes ne se laissent guider que par leurs sentiments et obéissent toujours à leur impulsion du moment. D’autres croient qu’ils sont des êtres froids et calculateurs, qui n’entreprennent rien sans avoir d’abord envisagé ce qu’ils en tireraient. Ils se trompent tous. Les elfes sont souvent perçus comme distants et égoïstes, probablement à cause de leur légendaire façon de regarder les autres de haut. Mais quiconque réussit à franchir cette barrière extérieure se rend rapidement compte qu’ils sont infiniment émotionnels et intuitifs.
D’un autre côté, les elfes ne laissent pas leurs émotions gouverne leurs émotions gouverner leur existence. Ils ont développé une logique très pointue et y font appel quotidiennement. Cette dernière étant basée sur leur longévité et leur tournure d’esprit, elle peut facilement incorporer tous les aspects de la vie elfique. Naturellement, elle tient compte des sentiments individuels. Les humains et les nains ne semblent pas réaliser que les sentiments sont primordiaux dans l’existence d’un être, et que les ignorer revient à risquer de perdre sa personnalité. Ceux qui ne vivent qu’en se conformant à une froide logique renoncent délibérément à la moitié de leur vie. C’est du moins se qu’affirment les elfes.
Bien que les elfes ne craignent que peu de choses en ce monde, les choses en questions leurs inspirent généralement une véritable terreur. Ils dissimulent leurs peurs aux autres races, afin de ne pas avoir l’air faible devant eux. De plus, ils veulent sembler invulnérables à une émotion aussi ridicule que la peur, et ne montrer aucune faiblesse vis-à-vis de leurs ennemis.
Les elfes ne craignent pas vraiment la mort, mais la peur s’empare d’eux dès qu’ils se trouvent coupés de la nature. Lorsqu’ils rencontrent une créature qui détruit les esprits (comme un Tanar’ri ou une âme-en-peine), ils endurent des souffrances morales de la pire espèce, et ont aussi peur pour leur vie que n’importe quel humain.
Les elfes détestent et craignent les morts-vivants, qui sont non seulement des abominations de la nature, mais aussi des adversaires presque immortels : ils peuvent vivre encore plus longtemps qu’eux, et représentent donc une sérieuse menace par rapport à leur propre mode de vie. Ils peuvent même élaborer des plans et des machinations infernales qui s’étendent sur une durée de plusieurs siècles.
C’est pourquoi les elfes deviennent souvent chasseurs de mort-vivants, ceux-ci semblant être des ennemis naturellement désignés. Les morts-vivants sont comme une verrue à la face du monde, une perversion surnaturelle des forces de la vie dont les elfes sont la personnification. Ces derniers trouvent donc les morts-vivants encore plus répugnants que les autres races (en devenir un serait pour eux un sort pire que la mort elle-même). Seules les liches d’alignement bon ou neutre peuvent espérer échapper à la haine des elfes, et encore. Les elfes font preuve de dons impressionnants lorsqu’il s’agit de traquer les morts-vivants. La plupart des aventuriers de leur race ont acquis l’expérience nécessaire en combattant des monstres, et emportent tout leur savoir avec eux quand ils se lancent à la chasse aux morts-vivants. Ils semblent pour ainsi dire capables de sentir la pourriture de l’air qui accompagne généralement ces derniers, ce qui les mène immanquablement à leur proie. Bien que cette capacité soit difficile à traduire en termes de jeu, mais les elfes qui traquent les morts-vivants devraient bénéficier de facilités à la discrétion du MD.) Les repaires de ces derniers sont de tels grouillements d’anti-nature que les sens aiguisés des elfes n’ont aucun mal à en détecter l’aura mauvaise.
Les elfes ne font jamais nécromanciens, à l’exception de ceux qui se sont tournés vers le mal. Ces derniers se comportent comme des Drows et, en tant que tel, n’ont pas d’a priori vis-à-vis de la corruption et de l’infamie généralement associées aux morts-vivants. Mais les elfes normaux ne s’intéressent à la nécromancie que lorsqu’ils étudient des grimoires de cette spécialisation afin de trouver des indices concernant ceux qu’ils pourchassent. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:40 | |
| Le fossé des générations
On ne constate aucun trouble sérieux entre les membres de générations différentes, au contrairement à ce qui se passe chez les humains. Cependant, les points de vue individuels varient énormément d’une génération elfique à l’autre. Étant donné que les elfes gardent la même apparence en vieillissant, observer leur personnalité est souvent le seul moyen de déterminer leur âge. Bien sûr, cette méthode n’est pas infaillible, car les elfes ont des caractères tout aussi diversifiés que les humains.
La personnalité des jeunes elfes présente généralement les traits suivants : une forte curiosité, beaucoup d’individualisme et un grand désir d’apprendre. Ils tentent de s’habituer à la longueur de leur existence. Ils s’aventurent dans les derniers endroits où on s’attendait à les trouver. Ils se lient d’amitié avec les humains et les autres races, dont ils n’ont pas encore réalisé la courte espérance.
Les elfes plus âgés, d’un autre côté, tendent à s’isoler et à profiter tranquillement des joies de la nature. Ils s’éloignent rarement des royaumes elfiques, car ils ont déjà vu assez de choses pour le restant de leur vie. Ils ne deviennent pas inactifs, mais s’adonnent à des activités de nature contemplative que celle des jeunes elfes turbulents.
Cette différences de mentalité créer un fossé des générations ; pourtant, les elfes âgés n’essaient pas de brider les autres. Ils ne se rappellent que trop bien leur propre jeunesse, et n’ont aucun désir de réprimer ce à quoi ils attachaient tant d’importance alors. Etant très étroitement reliés à leur passé par l’intermédiaire de la rêverie, ils ne s’interrogent jamais sur les motivations des plus jeunes qu’eux : ils se souviennent très bien d’avoir un jour éprouvé excitation, passion, besoin d’indépendance et désire d’explorer le monde. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:41 | |
| La personnalité Elfique
La clef de la compréhension de l'esprit elfe est dans l'entendement du nombre d'années qu'ils vont vivre.
Par dessus tout, les elfes sont patients. Ils ont des années pour achever n'importe quelle tâche, et n'ont donc aucune objection à attendre. L'impatience est d'ailleurs pour eux considérée comme un vice. Ce sont également des esprits astucieux, qui ont eu des années pour exercer leurs compétences et aiguiser leur esprit. Et ils sont toujours en quête de nouvelles expériences afin d'assouvir leur curiosité et leur enthousiasme.
Les elfes n'ont que peu d'affection pour les sociétés structurées; ils préfèrent s'attacher aux besoins de l'individu. Rien n'est aussi important aux yeux d'un elfe que les sensations et les besoins de l'individu. Mais ceci ne veut pas dire que les besoins d'un seul elfe comptent plus que ceux des autres elfes. Simplement, la majorité des lois ou coutumes elfes, par exemple, est adaptée de manière à ce que chaque elfe puisse réussir à être aussi heureux qu'il le souhaite.
Exemples: les elfes n'interfèrent pas dans les vies des autres elfes, chacun est ou doit être capable de régler ses problèmes personnels. Un elfe peut bien sûr douter du choix que fait un autre elfe, mais il n'interviendra pas pour le convaincre de changer d'avis, car le libre arbitre est une notion très importante chez les elfes. Si tout ceci fonctionne, c'est parce que les elfes ne sont pas intrinsèquement égoïstes et n'hésitent pas à mettre le besoin des autres avec le leur, reconnaissant que sans les autres la vie a moins de sens. Et, bien que très individualistes, ils ont un fort sens du devoir envers leur famille.
En règle générale, la plupart des elfes défendent donc la cause de l'individu, pour le bien. Ils croient en un individu fort qui rendra le monde autour de lui meilleur, et pensent que cela est bien meilleur que de bâtir une société faible où tout le monde doit faire la même chose, de la même manière.
Malgré l'incroyable diversité des différentes sous-races elfiques, tous les elfes partagent un certain nombre de traits, dont le plus récurrent est probablement leur attirance pour la magie. L'utilisation de la magie est omniprésente dans la société elfique, et ce à tous les niveaux. Les manifestations les plus spectaculaires de la magie des elfes sont les mythals, ces puissants champs d'énergie magique qui furent crées par les elfes des temps antiques pour protéger leur enveloppe et servir des cités entières. La résistance naturelle des elfes à la magie d'enchantement est d'ailleurs très probablement due au fait qu'ils évoluent à chaque instant de leur existence dans des milieux ainsi chargés de magie
Les cités elfiques, même en y soustrayant les altérations magiques qui les accompagnent souvent, se révèlent toujours magnifiques. Aux yeux d'un elfe, une construction n'est guère différente d'une montagne ou d'un arbre. Ils cherchent donc à modeler leurs demeures et bâtiments de manière à ce qu'ils se fondent entièrement dans leur environnement naturel, en participant à la beauté et à la pureté du décor plutôt qu'en lui portant atteinte. Les constructions ramassées et fonctionnelles que bâtissent de nombreux humains frappent la plupart des elfes par leur aspect grotesque et déplacé
Les portes elfiques sont particulièrement remarquables. Comme l'architecture elfique traditionnelle tend à ne faire qu'une avec la nature, les entrées extérieures des structures en sont généralement savamment travesties, que ce soit dans le tronc d'un gros arbre, sous la forme d'une large pierre à flanc de colline ou par le biais de toute autre astuce de ce genre. Les enfants elfes apprennent vite à repérer et déceler ces portes, et cette capacité les suit encore à l'âge adulte. C'est pourquoi les portes secrètes construites par les autres races attirent facilement l’œil des elfes par la grossièreté de leur dissimulation
A l'inverse des autres races d'humanoïdes, les elfes ne dorment pas véritablement. Ils n'ont besoin, en guise de repos quotidien, que de s'abandonner dans une transe appelée rêverie, quatre heures durant. La plupart des "chambres à coucher" des elfes ressemblent d'avantage à des salons ou des salles d'études, meublées de divans et sofas confortables. La rêverie elfique engendre un autre aspect intéressant: l'activité des villes elfes semble relativement égale quelque soit l'heure de la journée. La durée réduite de la rêverie permet en effet aux elfes de rester actifs jusqu'à près de 20 heures par jour.
Si l'on rajoute à cela leur espérance de vie considérable, on comprend que les elfes peuvent se permettre de prendre leur temps dans tout de qu'ils entreprennent. Si les elfes étaient animés d'un besoin urgent de parachever leurs projets aussi rapidement que possible, il n'y aurait alors plus aucune limité à ce qu'ils pourraient réaliser Bien que l'on pense souvent aux elfes comme un peuple pacifiste, force est de constater que leur histoire est jalonnée de guerres terribles et d'effusions de sang qui les mettent sur le même plan que n'importe quelle autre race.
Encore aujourd'hui, les elfes passent leurs années de formation à s'entraîner aux techniques martiales traditionnelles des leurs. Tout elfe qui se respecte doit savoir se montrer prêt à défendre les siens, par la magie certes, mais également par l'acier si le besoin s'en fait sentir. Ils n'en tombent pas pour autant dans une attitude de sauvagerie meurtrière, mais considèrent combat et autres activités martiales comme une facette de plus de la nature, ce qui exige toute leur attention et leur respect. Pour ces raisons, les elfes ont une approche du combat qui tend plutôt vers la chorégraphie orchestrée de main de maître | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:41 | |
| La mort des elfes
Certains considèrent les elfes comme virtuellement immortels. En effet, bien que ceux-ci puissent décéder suite à un accident ou un assaut de violence, personne n’en a jamais vu mourir de vieillesse. C’est parce que les elfes véritablement âgés ne restent pas dans le monde des humains ; ils s’en vont vers un endroit appelé l’Arvanaith. Vers l’âge de 550 ans, les elfes ressentent un besoin irrépressible de faire un dernier voyage, et ne peuvent guère plus y échapper qu’un humain ne peut repousser la mort lorsqu’elle vient à lui.
Certains elfes peuvent continuer leur vie d’aventure au lieu de succomber aux chants des sirènes de l’au-delà. Bien sûr en agissant ainsi, ils prennent le risque que les portes de l’autre monde se referment pour eux à tout jamais. Dans ce cas, ils ne goûteront jamais aux délices de l’Arvanaith. Peu d’elfes effectuent ce choix une fois qu’ils ont expérimenté tout ce que le monde avait à leur offrir. Arrivés à un âge avancé, ils sont très attirés par les perspectives de changement que constitue l’Arvanaith.
Etant donné tous les sorts dont ils disposent pour prolonger leur existence, les elfes peuvent se permettre de repousser l’inévitable presque indéfiniment. Mais leur profond attachement au cycles naturel des choses fait qu’ils méprisent généralement de tels artifices. Seul les elfes qui ne ressentent aucun respect pour l’appel des saisons ou doivent absolument terminer une tâche cruciale choisissent cette option. La glorification qui les attendent de l’autre côté est au-delà de ce que les humains ne pourrons jamais connaître, et est à peine concevable pour les elfes eux-même.
L’Arvanaith est un lieu de pure beauté naturelle, dissimulé à tous sauf aux elfes. Certains sages ont émis l’hypothèse que l’Arvanaith serait une poche situé en Arvandor, mais aucun d’eux n’a jamais réussi à l’atteindre sauf en mourant. Et ceux qui ont entrepris le voyage et en sont revenu sont incapables d’en parler. La beauté de L’Arvanaith est trop intense pour un esprit humain ; c’est vraiment un endroit destiné uniquement aux elfes.
Les elfes qui ont effectué la traversée peuvent dès lors vivre et ressentir tout ce qui leur plaît, et pendant aussi longtemps qu’ils le veulent. Un bonheur inimaginable règne en Arvanaith, et chaque elfe peut espérer y accéder après son départ des royaumes temporels.
Il ne peut ensuite revenir de l’Arvanaith que par le biais de la réincarnation, la résurrection, ou si quelqu’un soustrait son esprit au royaume (les deux dernières méthodes sont toujours employées contre sa volonté). Très peu d’elfes souhaitent repartir après avoir goûté aux splendeur de l’Arvanaith ; ceux qui en éprouvent l’envie se portent volontaires au bout de milliers d’années de plaisirs et leurs âmes sont renvoyées sur terre. Ils retrouvent rarement leur corps originel, et se réincarnent la plupart du temps dans la peau d’un animal. Parfois, celui d’une créature si peu avancée sur l’échelle de l’évolution, qu’ils en perdent leur esprit elfique au passage.
Seul quelques rares elfes ont réussi à retrouver leur forme originelle. Ils étaient revenus afin de terminer des quêtes épiques, et sont maintenant entrée dans la légende. Mais la plupart du temps, les elfes vraiment héroïques qui demandent à être réincarnés le sont arrachés à Arvanaith par les sorts et les prières de ceux qui se trouvent toujours sur terre. Peu d’entre eux survivent au choc causé par leur retour dans leur ancien corps ; ils regagnent leur existence mortelle, mais leur esprit reste à jamais marqué par un étrange chagrin. La plupart préfèrent se battre pour demeurer en Arvanaith. Leurs esprits refusent à quitter les glorieuses forêts de cette terre ancestrale. Si quelqu’un fait usage de puissante magie pour les contraindre à revenir, ils s’exécutent, mais le prix à payer est très lourd. Ils succombent généralement à la folie et au désespoir ; ceux qui survivent sont transformé en Banshees.
Tout est possible en Arvanaith. Les elfes peuvent y obtenir tout ce qu’ils désirent, y compris le pardon ou l’oubli. Les vents d’Arvanaith réussissent à apaiser les esprits les plus troublés, leur faisant oublier leurs craintes et leurs tourments. Seuls sont ceux qui refusent délibérément de renoncer à leur chagrin gardent le souvenir de leur peines passées.
En ce qui concerne les autres, leur esprit est désormais occupés par le souvenir de leur mais et des moments heureux qu’ils ont vécu, ainsi que par de nouveaux rêves et défis. Les évènements pénibles restent en arrière-plan, et uniquement pour leur permettre de mesurer leur bonheur présent. La plupart des elfes sont heureux de renoncer aux souvenirs de leurs souffrances, et n’en retire que les leçons tirées afin de profiter plus pleinement de leur nouvelle situation.
Bien sûr aucun elfe n’est obligé de rester en Arvanaith si telle n’est pas sa volonté. Mais peu d’entre eux choisissent de retourner sur le plan mortel, et encore, seulement après avoir passé plusieurs siècles en Arvanaith. Il est totalement incompréhensible qu’un elfe ne veuille pas rester dans le royaume du bonheur éternel.
Notez bien que les elfes ne meurent pas de la même façon que la plupart des autres races ; en fait très peu d’entre eux périssent réellement. Ceux là sont pleurés pendant des mois car leurs esprits ne reviendront jamais nourrir la terre. Leurs enfants sont élevés et choyés dans l’espoir qu’ils reprendront la relève de leurs parents, à condition bien sûr que ceux-ci soient morts d’une façon honorable.
Pour un elfe, il n’existe que quelques façons de subir cet atroce destin. Les attaques de certains mort-vivants, le suicide, le fait de mourir dans un endroit non naturel, et autres circonstances extraordinaires peuvent totalement effacer son existence. Après quoi, seule une puissante magie (au moins un souhait) pourra éventuellement faire réapparaître son esprit.
Les corps de ceux qui ont subi une véritable mort sont généralement brûlés, afin que les morts-vivants ne risquent pas de s’en emparer. Les villageois elfes ont appris à leur dépend qu’un esprit incomplet est encore plus dangereux qu’un mort-vivant normal.
Mort violente ou par accident
Contrairement à la plupart des autres races, les elfes s’efforcent d’éviter la violence. Leurs actions sont plus prudentes, même s’ils semblent souvent plus impétueux. Toutefois ceci s’applique davantage aux elfes âgés qu’aux plus jeunes. A chaque fois qu’ils s’entreprennent quelque chose, les elfes se rappellent que cela pourrait bien être leur dernière action en ce monde, ce qui produit en général un effet apaisant même sur les pires têtes brûlées.
Les elfes vivent suffisamment longtemps pour ne vouloir risquer leur existence pour une chose qui n’en vaut pas la peine. Seul les événements de nature à bouleverser le monde entier ou les cas d’extrême urgence peuvent les faire sortir de leur retraite dans les forêts ou les montagnes. Rien d’autre ne les poussera à risquer leur vie ; ils ne sont absolument pas lâche, mais n’ont aucun désire de se faire tuer pour un motif ridicule.
C’est l’une des raisons pour lesquelles les elfes s’entraînent tellement au tir à l’arc ; cette arme leur permet de tenir à distance leurs ennemis ; et donc de courir que peu de danger. En combat rapproché, les elfes qui manient l’épée sont suffisamment entraînés pour ne pas avoir grand-chose à craindre. Pourtant, ils n’ont aucun code d’honneur concernant le fait de tuer un adversaire « honorablement ». La méthode la moindre résistance est la plus suceptible d’épargner de précieuses existences.
Contrairement à beaucoup de races, les elfes ne sont pas imprégnés par la peur de la mort. Leur longévité leur procure un sain respect des cycles de la nature, et, parce qu’ils sont étroitement liés avec cette dernière, ils comprennent que la mort en fait partie. De fait, beaucoup d’elfe attendent leur « décès » avec une certaine impatience, car celui-ci est synonyme de voyage en Arvanaith et de commencement d’une nouvelle vie.
Par contre ils ont peur de mourir dans certaines circonstances, et sont également terrifiés à l’idée que l’on puisse violer leur esprit ou leur libre arbitre, car ces deux choses sont essentielles pour entrer en Arvanaith. Ils évitent soigneusement (ou tuent, s’ils le peuvent) toutes les créatures qui se nourrissent des forces vitales des autres. En effet, celles-ci sont parmi les rares êtres qui peuvent les plonger dans l’oubli éternel. Même les elfes qui vivent sous la domination du mal ne se sentent aucune affinité avec elles.
Si un elfe subit un accident mortel ou est assassiné, il ne peut pas revenir dans le grand cycle, le rythme mystique qui propulse la terre à travers les sphères. Au lieu de cela, son corps gît glacé et inutile, à l’endroit où est survenue sa mort physique ; et son esprit est éjecté et avalé par le vide sans nom qui l’entoure. Si le corps est ramené sur le lieu de naissance de l’elfe, le sort de celui-ci peut encore changer : sa mort revêt une nouvelle signification, puisque sa forme physique contribue au bien être de son monde en nourrissant les plantes et les animaux. Son esprit est alors libre d’entrer en Arvanaith.
Tout elfes d’alignements bon ou neutre est accepté en Arvanaith. Même les Drows de ces alignements y sont les bienvenu. En Arvanaith, la sous-race n’a aucune importance, tant que l’âme est bonne ou neutre. Les esprits qui y résident en ont gagné le droit, quoi qu’ils aient pu être dans leur vie passée. C’est une véritable récompense pour ceux qui ont été considérés avec méfiance toute leur existence mortelle durant, simplement à cause des circonstances de leur naissance.
Les elfes aquatiques sont eux aussi les bienvenus en Arvanaith. Bien qu’ils n’aient probablement jamais eu de contact avec les elfes de la surface de leur vivant, ils peuvent profiter de leur compagnie pendant leur seconde existence, puisqu’en Arvanaith tout est possible. Les elfes aquatiques et ceux de la surface se mêlent au sein d’un monde où l’air est l’eau et l’eau est l’air ; pour eux, cela ne fait plus aucune différence.
Cérémonies funéraires
Etant donné que la plupart des elfes rejoignent l’Arvanaith leur « mort » n’est pas pleurée pendant longtemps. Ils ne reviendront probablement jamais sur terre sous la même forme qu’avant, ni avec la même personnalité ; mais leur esprit, lui, se perpétuera. C’est pourquoi les rites funéraires servent essentiellement à célébrer le fait qu’un elfe puisse enfin goûter aux joies de l’Arvanaith. Il manquera à ses compagnons, mais ces derniers se consoleront en pensant qu’il vit à présent dans un monde meilleur.
La cérémonie funéraire est très variable d’un village à l’autre. Certains elfes se rassemblent en grande pompe pour assister à l’enterrement du corps, et écoutent des orateurs clamer les mérites du défunt. D’autres portent le corps en terre sans autre formalité, puisque celui-ci n’est plus qu’une coquille vide ; après s’en être débarrassé, ils célèbrent l’esprit de l’elfe qui l’habitait auparavant. D’autres encore pensent que l’incinération est le seul moyen de véritablement libérer l’esprit de ses liens avec ce monde, car cela empêche quiconque d’utiliser son ancien corps à des fins néfastes. Chaque enterrement est conçu de façon à refléter la personnalité du défunt et à bien marquer le fait qu’il a quitté son corps. | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:42 | |
| L’espruar
Le langage elfique est fluide et mélodieux, composé de mots aux sonorités musicales qui sont un véritable enchantement pour les oreilles. Il comprend mille nuances et intonations, qui se combinent pour faire de l’elfique une langue merveilleuse.
Lorsqu’il est parlé par des N’Tel’Quess, l’elfique semble étrangement malmené, bien qu’il soit difficile de dire pourquoi. Mais les elfes, eux savent bien que les subtilités de leur langue ne sont pleinement compréhensibles que pour ceux de leur race (ou qui communiquent magiquement avec eux.) Grâce à leur ouïe aiguisée, ils perçoivent une tonalité supplémentaire dans les mots de leur langue : celle qui exprime l’émotion.
C’est ainsi que les elfes peuvent mener une conversation à l’intérieur d’une autre. Les subtilités et les nuances de langage dont ils disposent leur permettent d’évoquer un sujet tout autre (à condition qu’il ne soit pas trop compliqué) que celui dont ils semblent parler Cette capacité leur permet de se transmettre des messages secret, même en présence d’humain qui comprend l’elfique : C’est l’une des raisons pour lesquelles les elfes font de si bon espions. Ils peuvent parler de choses sans importance, tout en communiquant en réalité des informations vitales à un de leur semblable. Toute personne qui écoute sans une aide magique est incapable de déceler ce message supplémentaire.
La complexité de la langue des elfes s’étend à la façon dont ceux-ci appellent leurs enfants. Les noms elfiques, bien qu’ayant l’air parfois similaires, sont tous unique. Aucun elfe ne porte exactement le même nom qu’un autre, à moins qu’il ne l’ai décidé ainsi, car les elfes sont beaucoup trop individualiste pour donner à leurs enfants un nom qui a déjà été porté.
Les elfes aiment les noms qui passent sur leur langue comme le vent dans les arbres. Ils privilégient les mots contenant des consonances sifflantes ou assez douces. Parfois, pour rendre un nom plus intéressant, ils ajoutent une consonne dure, comme un « K » ou un « T ». Mais ils préfèrent que leurs noms restent fluides et mélodieux, comme le reste de leur langage.
L'Espruar est donc une langue pleine de ressources, et cela est logique puisqu'il s'agit sans doute d'une des plus anciennes des Royaumes. Rappelez-vous que les Elfes sont arrivés sur Abeir Toril il y a plus de 25 000 ans, et qu'à cette époque ils étaient déjà civilisés, et parlaient donc déjà l'Espruar. Peu de langues des Royaumes peuvent se targuer d'être aussi anciennes, et certainement pas les langues humaines.
La langue des elfes est fréquemment apprise par les bardes, car nombre de chants et poèmes sont écrits dans cette langue, qui transcrit à merveille les subtilités du récit, leur donnant une richesse incomparable.
La langue des elfes noirs
Les Elfes Noirs sont aussi éloquents et musicaux dans leurs discours que les autres elfes, et sont capables de reproduire aisément les sonorités des autres langues à l'instar des autres elfes. La plupart des drows sont de bons imitateurs nés.
La majorité des drows ont peu de contact avec les langues de la surface (les proscrits, les marchands d'escalves et les aventuriers étant les principales exceptions). Un citoyen d'une cité souterraine qui s'aventure rarement au loin connaîtra deux langues : sa langue natal "drow profond" ainsi que le language silencieux de gestes et d'expressions, développée il y a longtemps par les drows.
Cette "langue silencieuse" des drows, quelquefois appelée "code manuel", est un langage aussi détaillé que le parler. Il permet des communications silencieuses tout en gestes de la main et ce à portée de vue. Ce langage n'a pas d'alphabet ni de forme écrite.
Le "drow profond" est la langue de tous les jours, corrompue par les modes passantes, le jargon de la langue de commerce et même par des mots d'autres langues (notamment l'orque, le nain, l'elfique de surface et les termes humains de magie). Il a une structure similaire à la langue commune, utilisée par les humains et dans la plupart des affaires inter-raciales. Quand il est écrit, ses gracieuses lettres ressemblent à du vieil elfique et aux textes manuscrits de thorass mais cela ressemble seulement.
Le "drow profond" est une langue vivante et changeante, et varie selon les endroits et le temps. Les visiteurs dans les colonies drows peuvent aussi quelquefois entendre le "haut drow", un dialecte peu usité, connu et entendu principalement par le clergé de Lolth. Le "haut drow" comprend quelques gestes spécialisés, que les drows peu familiarisés avec appellent "les signes secrets de Lolth". | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:43 | |
| Espruar, lexique
Attention ! Ce lexique peut vous être très utile pour créer des noms ou des maximes, mais il ne correspond pas à la traduction elfique faite par le jeu.
Accord => Nias Apprenti / acolyte => Faerniir Adversaire, ennemi => Kery Affûter => Eir Age (temps) => She Agitation ; troubles => Adomhoar Aigle => Kan Aiguisé => Eir Aile => thi -ethil -thil Aile (une) => Thimae Ailes => Thimaer Ailétoile => Ruathimaer Aimé (amour) => tae Allié => mus Ami => thar -ithar -ethar Ami => Ebrath Ami => Sha Ami des elfes => Athkaraye Ami des elfes => Sha'Tel'Quessir Amitié (Cœur amical) => Arael’Sha Amitié filiale (cœur fils) => Arael’Vae Amour (aimé) => itae Ancien => Na Ancient / Primitif => Akai’ye Anneau => Af Antique cri de guerre elfe => Elegard Aquilar Apporte la joie (bonne augure) => Avae’ess Apporte la paix => Adoness Apporte la paix => Cinnaess Apporte la tempête (mauvaise augure) => Arrn'ess Apporter protection => Aegisess Apprenti => Tael Arbre => Shanta Arbres => Shantar Arbre => Tra Arc => as Arc brillant => Delimbiyra Arcane => reth -rath Archer => Cael Archimage => Arfaern Archimage de la haute magie de Cormanthyr => Cor’Selu’Taar Argent => Ari Armé de l'art (défenseurs par la magie Cormanthyr) => Akh'Faer Armée des armes (défenseur par les amres. Cormanthyr) => Akh'Velahr Armure => ther -ather Armurier => Iolaa Artisanat => brar -abrar Artisan => ibrah Astucieux => Ah Au dessus / dessus => Ol Aube => nis -anis Aurateur => Onal Automne => en Autre part / ailleur => Nestirtye Avariel (elfe ailé) => Aril'Tel'Quessir Avec => ath Azur => Eil
Baguette => ah -aha Banissement (haut rituel magique) => N’Quor’Khaor Barde => Penaal Bataille de l’Eau => Alu’Dala Bâton => ja Battaille => Dala Beau => Ama Beau / belle => Veluthe Beauté => Ama Belle du soir / beau du soir => Veluthil / Veluthal Bénédiction de Corellon => Cormiira Bénédiction du croissant de lune => Lateu’Suoress Bénit, bénédiction => Suoress Bien => Te Bête => rah -rae -raee Blanc => Dae Bleu => Eil Boire => san Bois => Sae Bois (un) => Or Bois (au pluriels) => Ora Bon prophète => Belkagen Bouclier / écran => Theur Bowyer => ash Branche mineur d'une famille ou d'un clan => Sept Brillant => Delimbiyr Briller => lar -lirr Brise => lis -elis -lys brise hivernale => Agatha Broche => Giir Broche des gardiens => Giiraegis Broches des gardiens => Giiraegisir Brume => Il
Cabrioler => Hykyath Cadeau de l'alliance (Haut rituel magique) => Saloh’Cint’Nias Capitaine => Selkerdrim Cavalier => ean Ceinture (ceinturon) => Anyrryt Celui qui manie la lame (combattant) / Escrimeur => Velahrn Ceux qui manient les lames (combattants) => Vaelahrn Chaîne => ran -ren -reen Champignon => Fera Champignon => Blalath Champignons => Blalatha Chanson => Drannor Chant => Cael Chant => quis Chant => Evaliir Chant d' Enevahr (le) (haut rituel magique) => Evaliir’Enevahr Chant des Elfes ( le) => Evaliir’Tel’Quessir Chantant => quis Chantelames => El'Tael Chantesorts => Valantra Chanteur => aer - aera Charmant => dre Charmer => dre Chasse => rail -ria -aral Chasse => Irbryn Chasseur => ral -ryl Chat => Si Chat => Cath Chat elfique => Cath’Quessir Chat féérique => Cath Shee Chef => lon -ellon Chef / Leader => Omah Chêne => Nai Chercheur (quête) => sar -asar -isar Cheval => Hu Cheval => Kelytha Cheval de lune / cheval lunaire => Teu'Kelytha Chevalier => Ael Chien => Coo Chien => Taryaryah Chien courant => Dho Dre Chien elfique => Coo’Quessir Chien errant (expression Lytari) => Sumezh Chien féérique => Coo Shee Chuchoter => ae - nae Ciel => Ther Cité => Myth Cité de la chanson => Myth Drannor Cité de la destiné => Myth Nantar Cité de la paix => Myth Ondath Cité de la paix magique => Myth Adofaer Cité des flècheargent => Lothen Cité des flèches emeraude => Telardon Cité des parchemins => Glaurachyndaar Clair => lam -ilam -ulam Clair de lune => Teuivae Clairière => dul Cœur => nes Coeur => Arael Colline des étoiles => Daoine Dun Colline => Dun Colombe => jar Communion => Quor Communion sylvestre du croissant de lune => Lateuquor Compagnon => aia -aias Compagnon => mus Connaissance => Thro Conseil (dans le sens de réunion) Amrulugek Conseil Sylvestre => Caercilcarn Contre sort = dissipation de la magie (un sort Voulu pour défaire d'Autres sortilèges) => Estierren Nha Morden Convoquer / conjurer => Foqal Corde elfique => Shalaquin Corosion / Erosion ( haut rituel magique) => N’Tel’Orar Corruption => Mhaor Couché d'étoile sur le peuple (grand rituel magique) => Daoin’Teague’Feer Cousin => Tyss Cousins => Tyssir Créateur => Iquar Créateur des races elfes => Iquar'Tel'Quessir Créer => Iqua Crépuscule => ir -ira -ire Crépuscule => Dur Croissant => Du Croissant => La Croissant de lune => Lateu Cygne => Am
Dame => ia -ii Danse => tril -tria Danseur => atri -atril -atria De => ath De / du => Tel Déchets ; ordure => Biir Défenseur => Mathor Défenseur de cité (garde) => Mythmathor Défenseurs => Mathora Dehors => Ri Dehors (expression Lythari) => Rut Délinquant juvénile elfe => Ardavanshee Demi => Cha Demi elfe (Presque elfe) => A’Tel’Quessir Démon (extérieur) => Tanar'ri Descendre => Descenthallon Destin => kash -ashk -okash Destinée => Dharasha Destinée => Nanta Destinées => Nantar Détendteur d'un secret => Olin Gisir Détenteurs d'un secret => Olin Gisiae Détester ; malice => Drag Devoir => im Devoir ; obligation => Akh Devoir de protection => Akh’Aegis Diamant => Ny Dieux (expression d'exaspération) => Seldarine ! Disparaitre => Vanessaril Distant => nal -inal Don => il -iel Donneur => ila -lie Doux => Seh Doux (miel) => sal-isal-Sali Dragon => Ka Drow => Ssri'Tel'Quessir Du peuple => Everae
Eau => Sum Eau => Alu Eau => Lalala Eclair => Lyn -llinn Eleveur / Entraineur / Dresseur de chiens de chasse => Raegar Elfe => ess Elfe (peuple elfe) => Tel'Quessir Elfe aquatique => Alu’Tel'Quessir Elfe céleste / Elfe esprit => Surin’Tel’Quessir Elfe de la lune / elfe lunaire => Teu’Tel'Quessir Elfe des étoiles => Ruar’Tel’Quessir Elfe du soleil => Ar’Tel'Quessir Elfe né a Eternelle – Rencontre qui choisissent de s'en rappeler => Everaer Elfe sauvage => Sy’Tel'Quessir / Grugach Elfes Sylvestres ( Sy et Sae' Tel'Quessir) => Or’Tel’Quessir Elfique => esti Emeraude => My Enjamber => am -ama Endroit fétide => Cenerea Enfant (être)=> ith -lath Enfant (l’…de) => Sum Engagement => mil -imil Enigme => Lue Ennemi, adversaire => Kery Ensorceleur => Innatoh Entêté, Impudique, destruction, je m'en foutisme => Arkhdrauth Epée => avel Epée => Kerym Epée courte => Nikerym Épée des nobles Sorciers => Ary’Faern’Kerym Epée du grand roi => Ar’Cor'Kerym Epée du noble guerrier => Ary’Velahr'Kerym Epée longue => Arkerym Equipe - groupe => Ehalaer Equitation => Irbryn Eroder / Ronger => Orar Espoir => nu Est => Lam Eté => aro -ro Eternelle => deth -eath -eth Etoile => Rua Etoile => Daoin Etoile => Olkiir Etoile elfique => Trunalor Etoile sauvage (météor) => Syolkiir Etoiles => Daoine Etoiles => Ruar Etre fermé par => Tham Etre silencieux - clame (tranquille) => Dilit Exile => Hrayek Extrêment / la plupart de => Quex Extrêment belle elfe (féminin) => Quex Etrielle
Fabriquant => ani -uanna Face d'ombre ; traitre => Dhaerow Faerûn => Faerûn Faible => ahal -ihal Faire => an -an -a Faucon => el -ele -ela Faucon => Gyrlass Faveurs dans les battailles => Faervian Fée => Syl Féérie => Shee Félin => Si Femme => ra -ara(généric) Femme (sexe) => Si Femme royale (reine) => Laranlas Feu => iat Feuille => rad -rahd Fileur => ten -iten Fille => lean -olan Fils => lan -lanna Fils => E’Sum / Vae Fin de Labrad (district des non-elfe de Mtyh drannor) => Dlabraddath Flamme / feu / esprit / fantome (expression Lythari) => Uskeche Fléau de la corruption => Mhaorathil Fléau drow / enemi (prière de Shevarash) => Dhaerowathil Fléaux drow/enemis (prière de Shevarash) => Dhaeraowathila Flèche => Cael Fletcher => sha Fleur => or -oro Fleur - Flame (variété de fleur) => Amaryllis Flûte => evar Foi => Cal Forêt => Mista / Vandor Forêt des ombres => Shilmista Forêt du crépuscule => Durmista Former ; façonner ; modeler => Elaorm Formidable dans la bataille / bien armé / avoir la capacité de faire beaucoup de dommage (dangereux / vicieux) => Glaeth Forteresse => Eska Forteresse attentive ( La) => Everantha Foyer => aith -aira Frère => in -inar Frère => Tan Frère de sang => Rathla
Dernière édition par Laranlors le Lun 30 Mar - 19:45, édité 1 fois | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:44 | |
| Espruar, lexique (suite)
Garde => on Garder son calme ; se calmer => Chu Set Gardien => Bael Gardien => onna Gardien => Gisir Gardien - protecteur / tutelle => Aegisir Gardien secret => Olin Gisir Gardienne des secrets magique / gardienne de notre pouvoir => Srinshee Gardiens => Gisiae Gardiens secret => Olin Gisiae Gemme => Kiir Gemme corompue => Mhaorkiira Gemmes => Kiira Gemmes de lune (étoile lunaire) => Tel'Teukiira Gemmes du savoir => Tel'Kiira Gemmes du savoir de l'ombre => Kiira N'Vaelahr Gemmes du savoir des Uvaeren => Kiiratel’Uvaeranni Graines de l'héroïsme (Les) => Ryniesta Grand => ael Grand => Ar Grand => Za Grand - Ô => Cor Grand amiral => Za’Rua’Coronal Grand bonheur / joie (gaité) => Aravae Grand défenseur (singulier) => Armathor Grand gardien de la paix => Aradoness Grand guerrier sacré => Arkerynsuoress Grand mère maternelle => I’Osi Grand mère paternelle => I’Osu Grand père (maternel) => U’Osi Grand père (paternel) => U’Osu Grand protecteur => Araegisess Grand voeu des bois => Armanthor Grande voie => Arshaalth Grands défenseurs (pluriel) => Armathora Grièfe intense / dispute => Kehrareth Griffon => Gil Guérir => thal -tha Guérisseur => ethal Guerre => Mal Guerrier => Akhrua Guerrier => Keryn Guerrier saint => Kerynsuoress
Harmonie => al -ala -la -lae -llae Harpe => thus -thas Harpiste => aethus -aethas Haut => Sel Haut / grand => Selu Haut mage de Cormanthyr => Ar’Selu’Taar Haute gemme du savoir => Selu'Kiira Haute magie elfique => Ar’Selu’Tel’Quess Haute-Forêt => Selumista Héraut => Cas Heureuse rencontre => Alae Hibou => Gar Histoire => Sol Hivers => er -ern -erl Homage du devoir envers le peuple (haut rituel magique) => Fhaor’Akh’Tel’Quess Homme => ar -ara(généric) Homme (sexe) => Su Honneur => emar Honorable elfe (male) (un) => Quess Huit ( 8 ) => Parlu
Jade => Ry Javelot => Rid Jeu de carte (comme le poker) => Creyala Jeu de carte elfe => Kholiast Jeune => lith -lyth Jeune elfe étranger => Thaes Jeune homme humain => Bhin Joie - bonheur => Avae Jour => Ia Jour de la paix de Corellon => Cinnaelos'Cor
La culmination de l'Espoir et de la Foi; l'Accomplissement de la Promesse => Cormanthyr La place de la grande promesse (prononcer – KOR-MANTH-or) => Cormanthor la rêverie des ages (haut rituel magique) => Adoessuor Lac => fel -afel -efel Lame => Thal Lame => Vel Lame lune => Teuvel Lame victorieuse => Veluuthra Lames => Vael Lance => Shal Large => Raun Larme => ihel Le grand Roi de la forêt => Arcorar Le voeu du Roi forêt ((prononcer – kor-manth-OR) => Cormanthor Légendaire => Cor Légende => Cor les autres ( en parlant des non elfes) => Aethen Les sacrements bénit de la Seldarine => Lalyshae’Seldar’Wihylos Les seigneurs lame => Vel'Nikeryma levé de lune => Aerasumé Lévitation => Levarithin Liberté => Ha Libre => Ha Licorne => Raer Lien => ran -ren -reen Loi => Aer Loin => onal Loup => Ly Loup => Vil Loups => Vili Loups des terres glacées (les) (expression Lytari) => Viliniketu Lumière => Fis Lumière => Ivae Lune => Laf Lune => Teu Lythari => Ly'Tel'Quessir
Mage => mah -ma -mahs Magicien => Faern Magicien de l’armée de l’art (magicien de guerre) => Akh'Faern Magie => Tia Magie pacifique => Adofaer Magique; magie => Faer Main => An Maintenant => Kyed Maison fortifiée => Evereska Maître => lian Maître de magie - (mentor) => Faernaa Maîtresse => lian Malheur => Arrn Mangeur d'elfe => Ityak'Ortheel Manuscrit => is -iss -ist Marche => ron Marcheur => ron Marin => Kintiar Marin => Nìlaa Meilleur du temple (le) => Alurlyath Membre des soldats de l'ombre => N'Vaelahrn Mémoire => Ansrivarr Mer => Al Mère => O’Si Mère des océans (cité elfe aquatique) => Iumathiashae Messager => Cas Meurtre Enthousiaste => Essraul Miel (doux) => sal-isal-Sali Mine de fer => Athamault Monde => dar -adar -odar Montagne => sel -asel -isel Monter (chevaucher) => aen Mort => Mai Mort vraie / absence de vie => Mor Mort-vivant / mort corrompue => Mormhaor Mort-vivant gardiens de maison => Baelnorn Moussemachoire (équivalent Faérunien : la rage) => Darrdartha Mur => tas -itas
Navigateur => Faernos Neige (la) => Sige Neiger => Sig Neiges (les) => Sigen Neveu ( de sa soeur) => E’Su’Nys Neveu (de son frère) => E’Su’Tan Nièce (maternelle) => A’Su’Nys Nièce (paternel) => A’Su’Tan Noble => ruil -aruil -eruil Noble => Ary Noble demeure forestière => Aryvandaar Noble femme elfe => Etrielle Noble jeune fille elfe => Etriel Noir => Kor Non elfe => N'Tel’Quessir Nord => Sim Novice de l'église de Corellon Larethian =>Faerna Nuit => La Nuit => Ahnvae
Océan => sha -she -shor Œil => ti -eti Oiseau => Gyrah Ombre => ali Ombre => Guenhyvar Ombres => Shil Oncle => Os’Tan Oncle (maternel) => Osi’Tan Oncle (paternel) => Osu’Tan Onyx => Cy Opale d'une rare beauté => Ilyrana Optimiste => nu Ordre => Aer Ordre / offre ou enchère => Qu Ordre du croissant de lune => Seneirril Tathyr Orques => Slaugh Oublié => que Ouest => Ren Ours => Re
Pain elfique => Quinpah Pairie => Rum Paisible (être paisible comme l'eau pure) => Adoivaealumanth Paix => Adon Paix => Cinna Paix => Laev Palais des âges (le) => Argen'Tel'Lirynd Pâle => hal Panthéon elfique => Seldarine Par => ath Parchemin magique => Faer Glaurach Parchemins => Glaurach Parent => O Parler => Kaweh Passion => Nor Pays / région => Rûn Peaux de glace (expression Lytari) => Siksin Neneweth Pégase => Gael Pégase / cheval ailé => Thimae Kelytha Père =>O’Su Père => Va Petit fils (le fils de sa fille) => E’A’Sum Petit fils (le fils de son fils) => E’E’Sum Petite fille (maternelle) => A’A’Sum Petite fille (paternel) => A’E’Sum Peuple elfe (le) => Quessir pièce d'argent de Cormanthyr (monaie) => Bedoar Pièce de cuivre de Cormanthyr => Thalver Pièce de platine de Cormanthyr => Ruendil Pièce d'électrum de Cormanthyr => Thammarch Pièce d'or du Cormanthyr => Shilmaer Pierre de mariage => Aestar’Khol Place (localité) => Iilor place du devoir (le hall de la cite de Myth Drannor) => Ahkiilor Places céleste (les) => Surin Pleine lune => Lharast Pleuvoir => Ileleste Perdu => que Pluie => Fi Pluie => Alushtas Poignard => Nikym Poing => spar Porte => oth -othi Porteur de lumière => Ivae’ess Pouvoir de la main / cadeau de la magie => Belluth Première poignée des Chantelameurs => Kaer’Vaelen Prêt (être prêt) => Aniq Prêtre => Mara Prêtre de Corellon Larethian => Faernsuor Prêtres de Corellon Larethian => Faernsuora Printemps => ari -ri Profond => Nim Promesse => umil Protecteur de la forêt (singulier) => Arakhor Protecteurs de la forêt (pluriel) => Arakhora Protection => thir protection => Aegis Protection guerrière => Aegiskeryn Puisse votre fortune vous apporter la joie => Uluvathae Puissance => ik Puissant => ik Pupille => tas -itas
Qualifié, diplomé => Irbryn Quatre => Pye Quête (chercheur) => sar -asar -isar
Rapide / prompt / Vif => Tal Rapport ( dans le sens faire un rapport) => Aleirin Rapport (dans le sens relationnel) => Aleiryid Rayon => lihn Rayon de soleil => Arivae Rayon du soleil de midi => Nharaigh Lathanyll Rayon, rayonner, resplendir (expression Lytari) => Ta Refuge => Holme Règle vraie de la forêt (prononcer KOR-manth-or) => Cormanthor Règles de la lame (les) => Arcor'Kerym Renaissance (la) (Haut rituel magique) => Suyoll Reine => Laranlas Renard => Ta Rencontre => Aelou Restauration ( haut rituel magique) => Ahrmaesuol Réunion secrète; Rencontre secrète => Olin Aelou Rêve => Ru Rite => nin Rite de transformation => Telmiirkara Neshyrr Rituel => nine -nyn Roi ; grand aurateur => Coronal Rose => Cla Rubis => Ky Rune => Ansr Rusé => Ah
Sacré, saint => Suor Sage => ihar -uhar Sagesse => har Sagesse => Thro Sanglier => Er Sans coeur / sans honneur => Newetik Saphir => Py Sauvage => las Sauvage => Sy Scintiller => Ang Scories => Gray Scribe => is -iss -ist Secret => Olin Seigneur => ian -ianna Seigneur lame (un) => Vel'Nikerym Seigneur royal (Roi) => Laranlors Sentinel => Ilaerothil Septre => Shessepra Serment => Bes Sœur => ine Soeur => Nys Soir / soirée => Thil Soldat => Akh'Velahrn Soleil => Ar Soleil ( expression Lythari) => Crith Soleil => Sha Sombre => Fir Sort => Ker Sortilège fondateur de Mythal => Mythaalniir Darach Souffle des ailes (le) => Sharde Sud => Arn Suffix signifiant un fléau => Athil Suffixe qui marque la fin de .... => Ath Suffixe signifiant “ fléaux” => Athila Sufixe de négation => N’ Sufixe de possession => M’ Sufixe désigniant la notion de victorieux => Uuthra Sufixe la fin de ... => Nath Sufixe signifiant Porteur de ..... / Apporte.... => Ess Sur; au dessus => Ol
Tante => Os’Nys Tante (maternelle) => Osi’Nys Tante (paternel) => Osu’Nys Tempête tueuse ( Haut rituel magique) => Mormhaor’Sykerylor Temps (âge) => She Temps de règne du Coronal (le) => Rysar Ténèbre => Morv Ténèbre dans la nuit => N’Landroshien Ténèbre favorable => Morvian Terme elfique pour la planète Anadia => Uluemyn Terre => Koeh Tonnerre => Dalsein Tour (bâtiment) => Tiru Tour des elfes (la) => Tiru’Tel’Quessir Transformation => Fhaor Transformation du peuple (modification des comportements) => Fhaorn’Quessir Transformation magique – transmutation magique => Faerfhaor Transformation pacifique => Adofhaor Transformé => Fhaorn Trésor => Piir Trio => Khov Trio infame => Khov'Anilessa Traitre / face d’ombre => Dhaerow Tristesse => hel -ahel Tueur => Mai
Un, une => Fae
Vallée pluvieuse => Selarrynm Venir ; vient => Alet Vent => Keth Vent d'hiver => Auglathla Vérité => Tho Vert => El Victorieuse lame du peuple => Eldreth Veluuthra Vie de devoir pour les besoins du peuple (Haut rituel magique) => Akh’Faen’Tel’Quess Vieux / les tours de ... => Sharr Vide => ki Vie => Aza Vigilance / Vigilant => Tha Vin => san Vin elfique => Elverquisst Voeu => Manth Voeu / promesse => Thor Voeu sylvestre => Manthor Voie / axe => Shaalth Vision => til Vol (fly) => drim -drimme -udrim Vrai – exacte => Tho Vrai - vérité => Hond Vraie valeur => Fflar | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:46 | |
| Quelques expressions couramment utilisées
"Favorable soit notre rencontre, pour que nos cœurs soient lumière et que nos épées restent au fourreau, nous portons la paix dans nos mains et c'est la lumière qui nous guide." : Traditionnelle salutation elfique
Au revoir : "Eau pure (douce) et rire léger" OU "La force de Corellon, la beauté d'Hannali, la joie d'Aerali"
Adieu : Eau divine et rire léger
La prière des mourants : "Regarde vers le Couchant, je vois mes camarades, mes amours, mes amis d'enfance, ceux qui sont partis avant moi et ceux qui viendront me rejoindre. Je les vois à l'ombre des grands chênes, ou perchés sur leurs branches, le visage baigné de soleil... Ils m'appellent vers le Couchant, là où je vais."
Par le luth de Corellon : juron elfique
"Al hond ebrath, uol tath shantar en tath lalala ol hond ebrath" : "Une véritable amie, à l'instar des arbres et de l'eau."
"Aillesel Seldarie" : "Que la Seldarine nous garde."
"Ai Armiel Telere Maenen Hir" : "Tu détiens mon Coeur pour toujours."
"U’Aestar’Kess" : "Un coeur, un esprit, une pensée." (Haut rituel magique de la Communion).
"Ty’athalae" : "La paix est atteinte à travers l'absolue beauté de la nature, et l'harmonie de ce qui nous entoure."
"Besthunit Nenle" : "Hâtez-vous lentement."
"Nous nous souvenons des villes maintenant dans la ruine et les forêts assassinées, pourtant nous chantons aux étoiles et attendons le recommencement" : Lamentation elfique traditionnelle
"Quand l'Humanité apprendra les Chansons des Elfes Anciens de sa Propre Étude, ils moissonneront des récompenses de vraie musique et de connaissance" : Expression elfique.
"Eternelle-Rencontre ! Eternelle-Rencontre ! Maison du peuple. Le royaume de Magie Douce, le Terrain de la Lumière. Trop longtemps je me suis attardé loin de vos forêts, trop longtemps j’étais dans les Ténèbres qui s’obscurcissent à la nuit. Eternelle-Rencontre ! Eternelle-Rencontre! L'Est fait voler les brises qui portent la fragrance de la côte d’Eternelle-Rencontre et Bientôt les Royaumes seront en vérité oubliés, comme votre enfant perdu, rétif revient à la maison encore une fois" : Poème elfique
"Amlauril n'est pas simplement la Reine d’Eternelle-Rencontre. Amlauril est Eternelle-Rencontre" : Dicton elfique
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Expressions drows
Jal khaless zhah waela. Toute confiance est une folie.
Oloth phuul tuth abbil lueth ogglin. Les ténèbres sont à la fois amies et ennemies.
Xun izil dos zhah quarthen, lueth dro. Fais comme il t'est ordonné et vis.
Lil alurl velve zhah lil velkyn uss. Le meilleur poignard est celui qu'on ne voit pas.
Lil waela lueth weala ragar brorna - lueth wund nind, kyorlin elghinn. Les idiots et les imprudents ont des surprises et parmi elles attend la mort.
Khaless nau uss mzild taga dosstan. Ne fais confiance à personne plus qu'à toi même.
Nindyn vel 'uss kyorl nind ratha thalra elghninn dal lil alust. Ceux qui regardent en arrière trouvent la mort devant eux.
Khal wun dossta belaern. Ayez confiance en votre richesse.
Sargh lueth kyona phuul dro'xundus. Force aux armes et prudence sont survie.
L'alurl faerbol zhah mrimm (mrann) d'ssinss. Le meilleur objet magique est une maîtresse (ou un amant).
L'alurl gol zhah elghinyrr gol. Le meilleur gobelin est un gobelin mort.
Phrases religieuses
Lolth tlu malla; jal ultrinnan zhah xundus. Que Lolth soi louée; toute victoire est son oeuvre.
Ilharessen zhaunil alurl. Les mères savent ce qui est le mieux.
Ulu z 'hin maglust dal Qu 'ellar lueth Valsharess zhah ulu z 'hin wund lil phalar. Marcher à part des Maisons et delaReine, c'est marcher dans la tombe.
Kyorljal bauth, kyone, lueth lil Quarvalsharess xal belhaudos lilbelboldelelendardro. Surveille tout, prudemment, et la Déesse te fera peut-être don d'une vie durable.
Vel 'uss zhaun alur taga lil Quarvalsharess ? Qui sait mieux que la Déesse ?
Phrases diverses
Vendui ! Je vous salue !
Dal ultrinnan ulu el'inssrigg ! De la victoire à une auberge ! (cri de bataille)
Ssinssrigg lueth Belaern Soif et Bénéfice (devise des Maisons de Plaisir)
Oloth plynn dos ! ou Olot dos! (un raccourci) Que l'obscurité vous saississent! (malédiction pour des non-drow)
Ssussun pholor dos ! ou Ssussun! (Raccourci) Lumière sur vous! (malédiction pour les Drows) | |
| | | Laranlors (le vieux)
Nombre de messages : 297 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) Lun 30 Mar - 19:50 | |
| Quelques liens pour des informations supplémentaires:
Précis du Tel'Quessir Royaumes Oubliés
A voir aussi la Havre des Tel'Quessir sur la Taverne des Royaumes Oubliés, section le Grimoire du Donneur de Vie.
Quand aux sources utilisées pour ce poste, je sais que des infos viennent des bouquins et de forum, mais j'ai jamais su desquels. ALors si l'auteur passe par là... Merci à lui ^^ | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Les elfes ( Tel'Quessir ) | |
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