[Evenement] Contestation populaire

Naasr Utrahasin, un des aventuriers qui aurait aidé à ramener le corps, participe lui-même aux mouvements de protestation. Il a d'ailleurs prononcé un discours, d'une voix vibrante de rage et de tristesse mêlées.

"Citoyens, citoyennes, écoutez ma voix ! Je suis l'un de ceux qui ont permis de ramener le corps !
Et je suis scandalisé !
Scandalisé, car il est intolérable que des nomades puissent capturer nos filles, nos femmes, nos soeurs impunément ! Intolérable que pire, ils les REVENDENT, ou les TUENT lâchement et les abandonnent aux loups ! Ils viennent jusqu'en ville, enlever les femmes, et nul ne fait rien ? Faudra-t-il qu'ils enlèvent une noble pour que le Baron mobilise la milice face à ce fléau ?

Je vais vous dire, citoyens : ces nomades sont coupables de terribles choses ! Ils enlèvent, violent et vendent nos femmes, nos filles et nos soeurs, et pire ! Cette engeance se sert de la magie ! Oui, ô peuple d'Elbulder, tu m'as entendu ! Les nomades usent d'une sombre magie, qui manipule l'esprit et le coeur ! Est-ce acceptable ? Non ! NON !

Peuple d'Elbulder, fais que ta voix monte, et monte sans cesse, car nous nous devons d'intervenir ! Le Baron DOIT attaquer le camp nomade, il faut venger les jeunes filles, mortes ou vendues sans pitié !

Mais, peuple d'Elbulder, il ne faut pas nous révolter ou ravager la ville ! Contentons-nous de manifester notre mécontentement et notre colère ! Si le Baron ne fait rien, alors nous prendrons les armes et iront nous même détruire une bonne fois pour toutes les nomades !
Pour nos femmes, nos soeurs et nos filles, pour Elbulder !"

Une heure après les discours, surtout celui tenu par Naasr Uthrahasin, la Milice d'Elbulder dispersa la foule dans le calme et annonça par la suite que le Seigneur Théodore tiendrait à son tour à parler au peuple.

La Milice souligne également que la populace a été entendue et que des mesures seront prises pour calmer le jeu.

Elle n'oublie pas également de signaler que les têtes brûlées qui continueront à commettre vandalisme ou soulèvement de la population seront sévèrement punis.

Le dénommé Naasr Utrahasin, qui a discouru lors des émeutes, serait ressorti du palais, marmonnant à propos d'une amende et d'un somme considérable, avoisinant les trois cent pièces.
Il errerait dans la ville et au square, relisant ou griffonnant sur un vieux parchemin, allant d'endroit où les pavés ont été retirés à endroits où l'on aurait aperçu les vandales, comme s'il cherchait quelque chose.