Lucien Graam dit "Pav", Porte-étendard de la première compagnie

Le Porte-Etandard de la première compagnie, Lucien Graam surnommé "Pav" par ses homologues militaires dispose d'un charisme, comme il vous le confirmera, "a faire pâlir le doux derrière de Sunie". Malheureusement ce charisme divin le quitte à la fin de son service, quand il pose son drapeau mais ce n'est certainement pas lui qui vous le dira. Ce qui explique la raison pour laquelle il ne quitte jamais l'étendard hormis lors de son sommeil qui est selon lui plus léger que le plus silencieux des pas de Shaundakul lui-même.

Parfois, lorsque le vent s'y prête, Pav', comme guidé par un instinct surnaturel, pose. Non pas au rythme tranquille d'un cours d'eau, mais plutôt comme un démon frénétique, il détient d'ailleurs le record de 31 positions à la seconde. La beauté de ces gestes lui a valut une ribambelle d'admirateurs. Cependant c'est lors des combats qu'il s'illustre le plus, triomphant sur les cadavres des ennemis qu'il n'a pas même touché. Pas moins de 138 tableaux, 102 poèmes, 89 chants, 41 tapisseries et 32 livres (chacun composé de 13 tomes) raconte sa gloire.

Les postures du grand Lucien Graam... Celles qui laissent rêveur n'importe quel homme de par cette virilité profonde qui émane de ce corps figé à la perfection, comme si le moment présent ne pouvait se passer d'un tel geste, comme si la région ne pouvait se passer d'un tel homme, comme si le commandeur en chef ne pouvait se passer d'un tel charisme, comme si le Baron ne pouvait se passer d'une telle figure, un peu comme si Faerûn avait besoin d'un tel élu, à deux doigt de faire regretter aux dieux de l'avoir créer tant ils sembleraient pâles en comparaison de cet être si magistral.

Imaginez un homme, tenant fièrement l'étendard de la première compagnie, le pied sur la tête d'un vil orque, pointant de son doigt l'horizon, la suite du combat, comme l'avenir serein d'un peuple. Que manquait il à cet homme ? La voix bien sûr.

A cela n'ayez crainte le sergent Graam est pourvu de cordes vocales à transformer le plus gros des cors en ridicule acouphène d'une fraction de seconde. Sa voix portant se répand sur tout un champ de bataille, les ennemis qui n'ont pas fuis, à ce moment précis sont soumis à une mort certaine. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles Pav' ne tient pas le compte de ses victimes comme la plus part des soldats, tout et tous, lui compris, s'accordent a croire qu'il a fait la plus grande partie du travail avant même les premiers croisement de fer.

A cette voix tonitruante s'ajoute un sens de la répartie à ne plus démontrer, le bon mot au bon moment. Semblable à la douce mélopée du barde, dont les paroles embaument la salle du foyer d'une miteuse taverne, la rendant plus attractive, Pav' revigore les hommes de sa compagnie en guidant leur bras de sa voix mystique, que dit-je, mythique et faisant flancher le plus préparé des ennemis.

Les armées avaient besoin d'un héros, ils trouvèrent un demi-dieu: Sergent Lucien Graam ou "Pav" le Porte-Voix...